La société mixte Tayal Spa, fruit d'un partenariat entre le groupe turc Taypa et l'Etat algérien, ambitionne de créer à Relizane la plus grande usine de production textile de la Méditerranée occidentale, a affirmé jeudi la ministre de l'industrie et des Mines, Mme Djamila Tamazirt, en visite de travail dans la wilaya. Arrivée ce jeudi à Relizane, à la tête d'une forte délégation pour une visite officielle d'inspection et de travail, Mme Djamila Tamazirt, accompagnée de Mme le wali, a entamé sa tournée en inaugurant une usine de fabrication de tuyaux en acier inoxydable, d'une capacité de production annuelle de quelque 20 000 tonnes. Une quarantaine d'emplois ont été créés à la faveur de la réalisation de cette entité industrielle, fruit d'un investissement privé. Cette unité qui est implantée dans la zone industrielle de Sidi Khettab, «contribuera à l'amélioration de la qualité de tuyaux en acier inoxydable sur le marché national», a souligné la ministre. La ministre s'est dirigée ensuite vers le complexe industriel de textile, un projet lancé en décembre 2015 en partenariat avec le groupe turc «Taypa». Des explications lui ont été fournies sur ce projet. Ce projet entend répondre aux besoins du marché national en matière de vêtements pour femmes, hommes et enfants, avec une production prévisionnelle de 60 millions de mètres de tissu et 30 millions de pantalons «jeans» par an. 40% sont destinés au marché national et 60% à l'exportation. Procédant à l'inauguration d'une unité du complexe spécialisé dans la teinture de tissu «Denim» (jeans), Djamila Tamazirt a notamment mis l'accent sur «la qualité et l'innovation, facteurs importants pour la commercialisation des produits tant en Algérie qu'à l'international». «L'investissement dans la fabrication de cette matière première, cotée en bourse, pourrait générer beaucoup d'emplois», soutient-elle. En somme, la réalisation de ce complexe du textile algéro-turc, assure la ministre, est un investissement qui contribuera grandement à la relance de la filière textile en Algérie et à la substitution aux importations. A. Rahmane