La ville de Saïda renoue avec son Festival national de la littérature et du cinéma de la femme. Après une éclipse de cinq années, cette manifestation sera de retour avec sa 3e édition, prévue du 28 septembre au 2 octobre prochains. Le commissaire de cette manifestation, Belkacem Moulay, a indiqué, à l'APS, qu'une cinquantaine de réalisateurs et réalisatrices, hommes et femmes de lettres, acteurs et actrices, seront au rendez-vous de cette 3e édition pour aller à la rencontre du public saïdi. Les participants auront à présenter leurs dernières productions, débattre de la problématique du cinéma et de la femme à travers à la fois de l'expérience des femmes cinéastes, de la représentation de la femme dans le 7e art et de débattre de la production littéraire féminine. Le volet cinéma du festival comprend la projection de huit films récents dont certains seront présentés en avant-première comme «Le flic de Belleville» de Rachid Bouchareb qui sera présent à Saïda. Le réalisateur de «Indigènes» et «Hors-la-loi» présentera également son film «London River». A l'affiche, figurera également «Djenina» d'Abdelkrim Bahloul ou encore «Papicha» de Mounia Meddour, film très bien accueilli au dernier festival de Cannes, où il a été projeté dans la section «Un certain regard». Les amateurs des longs métrages auront également l'occasion d'apprécier «Jusqu'à la fin des temps», le film de Yasmine Chouikh, plusieurs fois primé lors de festival internationaux, «Les bienheureux» de Sofia Djama, prix de la meilleure réalisation au festival de Dubaï (2017) et «Reconnaissance» de Salim Hamdi. Organisé par le ministère de la Culture, le festival consacrera un volet à la production littéraire permettant à des hommes et femmes de lettres comme Yasmina Khadra, Amine Zaoui, Wassini Laâradj, Zineb Laâouadj, Rabia Djalti et autres de venir débattre des relations littérature-cinéma-femmes. Il est prévu également la tenue d'un atelier de formation en mise en scène au profit des jeunes cinéphiles, indiquent les organisateurs.