Feu vert pour Maurizio Sarri. Diminué depuis plus d'un mois par une pneumonie, le nouvel entraîneur de la Juventus va enfin pouvoir s'asseoir sur le banc du club turinois, samedi à Florence lors du choc de la 3e journée face à la Fiorentina. Contre Parme lors de la première journée et face à Naples la semaine suivante, c'est Giovanni Martuscello, l'adjoint de Sarri, qui était au bord du terrain. Pour le match remporté in extremis contre Naples (4-3), Sarri était bien présent au Juventus Stadium, mais dans un box en haut des tribunes, les médecins ne l'ayant pas autorisé à s'installer sur le banc. Mais aujourd'hui à Florence, le technicien italien pourra reprendre pleinement son rôle et dirigera les siens depuis le bord de la pelouse, pour un match traditionnellement brûlant, la Juventus étant l'ennemi jurépour la Fiorentina, un peu plus encore que pour les autres clubs italiens. «Je sais combien ce match est important et je sais que si on gagne, on va manger gratuitement toute la semaine. J'ai déjà quelques idées de restaurant pour une bonne ‘'bistecca alla fiorentina''», a ainsi plaisanté Kevin Prince-Boateng, le nouvel attaquant de la Viola. Rivalité historique ou pas, la Fiorentina, où Ribéry pourrait être titulaire pour la première fois, est déjà en état d'urgence après deux défaites en deux matches. Pour la Juventus, le rendez-vous toscan est important également, afin d'arriver lancée mercredi en Ligue des Champions avec un choc face à l'Atlético à Madrid. Cristiano Ronaldo et ses équipiers ont bien débuté la saison avec deux victoires en deux matchs, mais ils n'ont pas encore semblé à 100% physiquement et l'apprentissage du jeu de Sarri se poursuit. Les principaux rivaux de la Juventus joueront également samedi, tous les deux à domicile. Naples recevra la Sampdoria Gênes et l'Inter Milan accueillera l'Udinese. Avant d'affronter Liverpool mardi en Ligue des Champions, les Napolitains chercheront à retrouver un peu de sérénité au bout d'une semaine marquée par la colère de Carlo Ancelotti face à la lenteur des travaux de rénovation des vestiaires du stade San Paolo. Et côté Inter, Romelu Lukaku retrouvera San Siro et les Ultras du virage Nord, qui lui ont envoyé la semaine dernière une lettre pour lui expliquer que les cris de singe dont il a été la cible à Cagliari n'étaient pas racistes.