Au sein de l'autorité nationale indépendante des élections, on poursuit l'opération de structuration, et ce, dans l'attente que les candidats, nombreux à retirer les formulaires de souscription, se manifestent de nouveau pour signifier officiellement leurs candidatures. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Les membres de l'autorité nationale indépendante des élections se démènent dans tous les sens qui pour poursuivre l'opération de structuration de l'instance qui pour faire la promotion de sa mission consistant en l'organisation d'un scrutin présidentiel libre et transparent, surtout que ledit scrutin est rejeté par nombre de partis, d'acteurs de la société civile et par le mouvement populaire. C'est ainsi, qu'après avoir présidé, avant-hier dimanche, la cérémonie d'installation des coordinateurs au niveau des wilayas d'Alger, Blida, Tipasa et Boumerdès le président de l'autorité, Mohamed Charfi, était, hier lundi, dans la wilaya de Ouargla avant de se rendre à Ghardaïa pour la même mission, au moment où d'autres membres de l'instance étaient dans d'autres wilayas du pays pour installer les coordinateurs locaux. Au même moment, le ballet des candidats à la candidature au scrutin du 12 décembre prochain se poursuit par-devant le siège de l'autorité. Hier lundi en début d'après-midi, il a été enregistré le 131e postulant. Des candidats, dont les plus en vue, Ali Benflis, Abdelmadjid Tebboune, Abdelaziz Bélaïd et autre Azzedine Mihoubi et Abdelkader Bengrina, s'apprêteraient à finaliser l'opération ardue de collecte des parrainages d'électeurs au nombre minimal de 50 000 dans au moins 25 wilayas, avec un minimum de 1 500 signatures dans chaque wilaya. Ils devront se présenter de nouveau devant l'autorité pour, cette fois-ci, déposer leurs dossiers de candidature. Des dossiers qui seront passés à la loupe par la commission juridique de l'instance qui est composée de huit à dix membres pour, au final, décider de leur recevabilité ou de leur rejet, et ce, en respect des dispositions de la loi portant régime électoral. Des dispositions dont l'article 140 stipule que le dépôt du dossier de candidature se fait dans les 40 jours qui suivent la parution dans le journal officiel du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour le scrutin du 12 décembre prochain. La disposition, suivant l'article 141 dudit code électoral, confère à l'autorité que préside Charfi d'étudier la recevabilité des dossiers de candidatures au poste de président de la république et doit justifier son «verdict» dans un délai maximal de 7 jours à compter du jour de dépôt du dossier de candidature. M. K.