Les professeurs de l'enseignement primaire (PEP) ont observé une grève dans la journée d'hier lundi, pour réclamer plus d'équité dans le classement dans la catégorie spécifique conformément au décrit présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires, qui détermine le grade du PEP. L'action qui a été suivie d'un rassemblement devant le siège de l'académie a été initiée en dehors du cadre syndical, du fait, considèrent ces PEP, que les organisations qui se partagent le champ syndical enseignant n'ont jamais pris en charge leurs revendications. Celles-ci sont nombreuses, elles ont trait, essentiellement, au statut particulier qui instaure une disparité entre les professeurs des trois paliers de l'éducation nationale. Les PEP s'estiment lésés par rapport à leurs collègues des deux paliers supérieurs qui sont pourtant recrutés, après concours, sur la base du même diplôme universitaire (licence). De fait, le PEP dont il est exigé la licence est classé à la catégorie 11, alors que les PEM et les PES sont classés, respectivement, aux catégories 13 et 14. Un classement, protestent ces enseignants du cycle primaire, qui ne tient pas compte du décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014 fixant la grille indiciaire des traitements et le régime de rémunération des fonctionnaires qui détermine le grade de professeur de l'école primaire à la catégorie 13 au lieu de la 12. D'autres doléances ont été soulevées par les PEP qui demandent à être déchargés des tâches non pédagogiques comme la surveillance des élèves dans la cour de récréation et les cantines. « Un corps spécifique doit être créé pour assurer cette tâche », réclament-ils. Les PEP exigent, par ailleurs, la révision du volume horaire qui s'élève, présentement, à 30 heures/semaine. «Une grève cyclique d'un jour par semaine est décidée, jusqu'à satisfaction de nos revendications», nous indique-t-on. S. A.M.