Les missions du Conseil national de la recherche scientifique et des technologies sont définies dans un avant-projet portant son organisation. Autre changement touchant le même secteur, la loi d'orientation sur la recherche scientifique et le développement technologique. Nawel Imès - Alger (Le Soir) - Les deux textes ont été examinés, mercredi dernier, au cours d'une réunion du gouvernement. Il s'agit de se conformer aux dispositions de la Constitution, avec l'installation d'un organe consultatif placé auprès du Premier ministère. Il sera composé de « chercheurs d'élite, de personnalités scientifiques et de capacités techniques possédant une expérience avérée dans le domaine de la recherche scientifique, y compris l'élite nationale dont celle résidant à l'étranger, tout en impliquant, dans la composition de ce Conseil, les gestionnaires d'entreprises économiques et les cadres du secteur social et économique ». Il sera chargé « d'accompagner les pouvoirs publics dans la définition des politiques nationales en matière de recherche scientifique et de développement technologique, à travers l'encouragement de l'innovation technologique et scientifique et le développement du niveau des compétences nationales dans ce domaine et l'évaluation de l'efficience du système de recherche national, tout en veillant à la valorisation des résultats de la recherche et en le mettant au service de l'économie nationale et du développement durable » , indique le communiqué sanctionnant la rencontre qui ne dit mot sur les changements qui toucheront la loi d'orientation. Lever les entraves sur le raccordement des écoles à internet Autre secteur concerné par la réunion du gouvernement, celui des postes et des télécommunications. La ministre du secteur a eu à expliquer les raisons de l'indisponibilité du service internet au niveau de certains établissements éducatifs. Des entraves subsistent en dépit d'un « processus de raccordement de tous les établissements du secteur au réseau de fibre optique, qui a connu un progrès considérable, atteignant les 100% dans certaines wilayas ». Des instructions ont été données afin « de prendre les mesures visant à lever les contraintes réglementaires, en vue d'assurer le service internet au niveau de l'ensemble des établissements éducatifs, charger le ministre de l'Intérieur de mettre en place des mécanismes au niveau des wilayas permettant de lever toutes contraintes dans la perspective d'accélérer l'achèvement du programme de raccordement au réseau de fibre optique, et ce, avec la participation des organismes concernés relevant du secteur de la poste, des télécommunications, des technologies et du numérique ». Exploitation rationnelle des ressources maritimes Le secteur de la pêche a également été concerné avec l'examen d'un texte relatif à la définition des périodes de pêche pour certaines espèces. Le texte s'inscrit « dans le cadre de l'actualisation du cadre réglementaire de la préservation des ressources biologiques maritimes, à travers la définition de leurs périodes de pêche et les tailles et poids autorisés, avec l'intégration d'une nouvelle espèce maritime, soit le concombre de mer, en raison de l'émergence d'un marché prometteur pour ce type de produit, notamment en Asie, et les richesses de notre pays en matière de ressources halieutiques ». Il s'agit d'atteindre une exploitation rationnelle des richesses maritimes en « tenant compte des impératifs de sa préservation et du respect des normes internationales, par la lutte contre sa pêche intensive et anarchique, et l'exploitation de toutes les opportunités disponibles afin de développer le secteur de la pêche au service de l'économie nationale, dans le cadre de la diversification des exportations et de l'augmentation des recettes de notre pays en devises ». Relancer le barrage Vert Le gouvernement a également entendu un exposé présenté par le ministre de l'Agriculture portant sur le programme national de reboisement ainsi que sur une étude relative à la réhabilitation et à l'extension du barrage Vert. Il s'agit de la plantation de 43 millions d'arbres, dans une première étape mais également de la réhabilitation des richesses forestières endommagées par les incendies, l'amélioration des zones urbaines et semi-urbaines, l'accroissement des espaces verts et la réhabilitation et l'extension du barrage Vert. N. I.