Pour l'année 2019-2020, un programme de reboisement a été lancé par l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), en vue d'augmenter la production des pépinières. Ce projet sera mis en place, à travers la création de quatre nouvelles pépinières, dans l'objectif d'atteindre une envergure régionale. Ceci se fera au niveau des barrages de Béni-Haroun, de Koudiet Rosfa, de Prise-Chellif et de Douéra, afin de protéger ces derniers de phénomènes naturels risquant de les dégrader. Ghazi Boucharef - Alger (Le Soir) - Cette campagne de reboisement 2019-2020, dont les idées ont été exprimées hier au niveau du barrage de Douéra, a été lancée dans l'optique de planter 2 millions de plants à l'échelle nationale. A travers ce projet, l'ANBT espère la production d'un grand nombre de plants forestiers, visant ainsi le succès de ses campagnes annuelles, dans le cadre de la lutte contre l'envasement des barrages et de celui de la conservation des sols. Aussi, sa mission consiste à atteindre une capacité de reboisement de 2 millions de plants, soit 30 mille arbres par barrage. Par exemple, la future pépinière du barrage de Douéra, qui devrait atteindre une superficie de 2 hectares, sera exclusivement dédiée à la production de roses et de fleurs. Pour information, quatre pépinières sont actuellement opérationnelles, avec une capacité de production de 500 000 plants par an. Aussi, une pépinière au niveau du barrage de la Prise-Chellif est en cours de réalisation. Par ailleurs, le dessein de constituer des pépinières pour la protection des barrages en exploitation est d'autant plus important que cela mènera, inéluctablement, au développement des potentialités de certains barrages, dans le but de concrétiser le Plan national de reboisement. L'Algérie a toujours eu comme priorité d'alimenter la totalité de sa population en eau potable. Le projet sus-cité fait donc partie d'un plan plus large, dit Plan national de reboisement, adopté en Conseil de gouvernement en 1999, pour une période de 20 ans. Les barrages exploités ou en cours de construction en sont la principale priorité. L'objectif étant de lutter contre l'érosion et de protéger les bassins versants. Pour ce, l'ANBT appelle «à une prise en charge multisectorielle impliquant de nombreux intervenants dans le développement des zones qui couvrent le bassin versant». G. B.