Après le verdict de l'Autorité nationale des élections, les candidats retenus sur la short list pour la présidentielle devront attendre celui du Conseil constitutionnel. Ce dernier dispose d'un délai de sept jours pour valider la liste définitive des candidats à la présidentielle. Etape suivante : le lancement de la campagne électorale. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les cinq candidats dont les dossiers ont été jugés recevables par l'Autorité nationale des élections vont devoir attendre une semaine de plus avant d'être gratifiés du titre de candidats à l'élection présidentielle. Et pour cause, après le traitement de leurs dossiers par l'instance de Mohamed Charfi, c'est au tour du Conseil constitutionnel de se pencher dessus. La loi organique modifiant et complétant la loi organique relative au régime électoral dans son article 141 stipule que « l'Autorité nationale indépendante des élections transmet au Conseil constitutionnel ses décisions relatives aux candidatures accompagnées des dossiers des candidats dans un délai n'excédant pas les vingt-quatre heures de la date de l'annonce de ses décisions. Le Conseil constitutionnel valide, par décision, la liste définitive des candidats à l'élection du président de la République, y compris les recours, dans un délai de sept jours, à partir de la date de transmission de la dernière décision de l'Autorité nationale indépendante des élections, sous réserve des dispositions de l'article 103 de la Constitution. La décision du Conseil constitutionnel est publiée au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire .» Les dix-huit candidats à la candidature malheureux, qui ont vu leurs dossiers rejetés, peuvent, quant à eux, introduire un recours. Le même article indique, en effet, que « la décision de l'Autorité nationale indépendante des élections est immédiatement notifiée à l'intéressé, en cas de rejet, il peut introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel dans un délai de quarante-huit heures qui suivent l'heure de la notification ». Les candidats qui seront définitivement retenus devront, par la suite, se préparer pour le lancement de la campagne électorale qui devrait intervenir le 17 novembre prochain, conformément à l'article 173 de la même loi qui stipule que « sauf le cas prévu par l'article 103 de la Constitution, la campagne électorale est déclarée ouverte, vingt-cinq jours avant la date du scrutin. Elle s'achève trois jours avant la date du scrutin ». Ce même article évoque la possibilité d'un second tour indiquant que « lorsqu'un second tour du scrutin est organisé, la campagne électorale des candidats au deuxième tour est ouverte douze jours avant la date du scrutin et s'achève deux jours avant la date du scrutin ». Ce n'est pas la préoccupation de l'heure puisque, pour le moment, il s'agit surtout de faire démarrer une campagne électorale qui s'annonce des plus compliquées pour les candidats. N. I.