Le Conseil constitutionnel a annoncé, hier, la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain en validant les 5 candidatures retenues la semaine passée par l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) et ce, conformément aux dispositions de l'article 141 de la loi organique relative au régime électoral du 25 août 2016, modifiée et complétée. Sans grande surprise, les neuf recours introduits par : le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR) Belkacem Sahli, le président du parti de l'Unité nationale et du développement Mohamed Dif, des candidats indépendants Farès Mesdour, Raouf Aïb, Kharchi Noui, Ali Sekouri, Abdelhakim Hemadi, El Abadi Bel Abbès et Mohamed Bouhana , ont été tous rejetés par le Conseil constitutionnel présidé par Kamel Feniche qui a confirmé hier la liste des cinq candidats retenus pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain, validée la semaine dernière par l'Autorité nationale indépendante des élections. A noter que les décisions du Conseil constitutionnel relatives aux recours déposés par les postulants à la magistrature suprême sont «irrévocables et sans appel ». Ainsi, officiellement, ce sont donc les 5 candidats retenus qui se lanceront dans la course présidentielle dont la campagne débutera le 17 novembre prochain conformément aux dispositions de l'article 173 de la loi organique relative au régime électoral qui stipule que « la campagne électorale est déclarée ouverte vingt-cinq jours avant la date du scrutin. Elle s'achève trois jours avant la date du scrutin ». Il s'agit donc du président du Front Al-Moustakbel Abdelaziz Belaïd, du président de Talaie El Houriyet, Ali Benflis, du président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, de l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et du secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) Azzedine Mihoubi. Les 5 candidats retenus officiellement ne pourront plus faire marche arrière à partir de cet instant puisqu'aucun retrait de candidat à la présidence de la République n'est accepté après l'annonce de la liste définitive par le Conseil constitutionnel, notamment après la publication de sa décision au Journal officiel et ce, conformément à l'article 144 de la loi relative au régime électoral qui stipule que « le retrait du candidat n'est ni accepté ni pris en compte après la validation des candidatures par le Conseil constitutionnel, sauf en cas d'empêchement grave légalement constaté par le Conseil constitutionnel ou en cas de décès de l'intéressé ». Ilhem Tir