Le nom d'Abdelhakim Serrar revient souvent dans les milieux de l'Entente de Sétif avec son probable retour aux affaires du club. Confronté à des problèmes d'ordre interne et sportif depuis le début de saison, l'ESS a du mal à prendre son envol. Si sur le plan des résultats, l'équipe commence à peine à se réveiller, 11e au classement avec 10 points, l'Entente n'a jamais connu un aussi mauvais démarrage de championnat depuis des saisons allant jusqu'à concéder quatre défaites consécutives dont deux à domicile. Et ce n'est que samedi dernier que les Sétifiens ont réussi à mettre un terme à la série des mauvais résultats en s'imposant devant l'USM Bel-Abbès (2-1) en match de la 10e journée. L'arrivée de l'entraîneur tunisien Kouki semble redonner confiance aux joueurs, et l'annonce du retour de Serrar a été bien accueillie par l'entourage de l'Entente. «J'ai de grands projets pour l'Entente afin de la remettre au-devant de la scène sportive, déclare Serrar qui compte intégrer le conseil d'administration de l'ESS. Je songe sérieusement à me présenter aux élections du Conseil d'administration de la SSPA/ESS, que j'ai moi-même créée lorsque j'étais président du club. Depuis le début de l'actuel championnat, le jeune Fahd Halfaya, qui a succédé à Hacène Hamar, incarcéré, essaye de gérer les affaires, mais l'équipe n'a toujours pas d'agrément, d'autant plus que le mandat du président du CA de la SSPA/ESS, celui de Azzedine Arab, a expiré début novembre. Et en l'absence de candidats, les membres du CA songent à élire Serrar au poste de président de la SSPA/ESS avec une entrée dans le capital de l'équipe avec l'achat des actions de Zaghlache qui compte céder ses parts à l'ancien capitaine des Aigles des Hauts-Plateaux. Ah. A.