Les éléments de la Protection civile de Bouzeguène, appuyés par les plongeurs de l'unité marine de Tigzirt, sont intervenus, dans la nuit du lundi à mardi, vers 21h, pour le sauvetage des usagers d'un véhicule léger, emporté par les eaux de l'oued Tazaghart en crue, affluent de l'oued Boubhir, sis à proximité de l'ex-village agricole du même nom, dans la commune d'Illoula Oumalou. Parmi les quatre personnes qui se trouvaient à bord, trois hommes âgés de 18 à 29 ans, ont pu être sauvés et évacués à l'EPSP de Bouzeguène et l'EPH d'Azazga, alors que le quatrième passager a été, dans un premier temps, porté disparu. Il s'agit d'un homme âgé de 29 ans, dont le corps sans vie sera finalement retrouvé non loin du lieu du sinistre. Dans leur communiqué, les services de la Protection civile font état de la mobilisation d'importants moyens dont 70 agents, en plus du Groupe de recherche et d'intervention en milieu périlleux (Grimp), des officiers sous le commandement du directeur de la Protection civile de la wilaya de Tizi Ouzou ainsi que des moyens matériels spécifiques pour ce genre d'opération, à laquelle ont pris part des citoyens de la région qui ont participé avec les éléments de la Protection civile et les services de sécurité aux opérations de recherche. Rappelons qu'un incident similaire s'est produit, au même endroit, au mois de janvier de l'année en cours. Deux jeunes gens à bord de leur véhicule ont été emportés par la force des eaux, alors qu'ils tentaient de traverser le pont qui enjambe ce cours d'eau. Coincés dans le véhicule qui était la proie des flots, le conducteur et son passager ont été secourus miraculeusement par les éléments de la Protection civile et les citoyens qui s'étaient mobilisés durant plusieurs heures pour sauver les deux naufragés, âgés respectivement de 23 et 25 ans. Le wali de Tizi Ouzou et le P/Apw s'étaient déplacés sur les lieux du sinistre. Visiblement, aucune mesure n'a été prise pour sécuriser ce pont construit de façon aléatoire et quasi artisanale. Il s'agit plutôt d'un gué sous forme d'une structure en béton armé , posée sur des buses de gros diamètre, sans protection métallique et n'offrant aucune garantie de sécurité, lorsque, comme cela arrive souvent en pareille situation, les eaux de l'oued débordent. S. A. M.