C'est à 17 h 15 que le candidat à l'élection présidentielle, Abdelkader Bengrina, entamera son discours de campagne à la salle Baâziz à Blida sous les youyous des femmes venues nombreuses le soutenir. De prime abord, il soutiendra que le choix de sa première journée de campagne à partir de la Grande-Poste à Alger n'est pas fortuit, mais qu'il a une forte signification pour sa campagne car cette place reste le symbole par excellence du Hirak, dont il a été toujours un partisan. « Aujourd'hui, j'ai choisi Blida comme ville de ma deuxième étape car la ville des Roses est pour moi la ville des victoires » où, ajoutera-t-il, il a appris le militantisme de cheikh Mahfoud Nahnah, de Bouslimani et de Belmahdi. Tout comme il dira que Blida est la ville où l'équipe nationale n'a jamais perdu de match au stade Tchaker, ce qui l'a inspiré dans ce choix. Dans un autre contexte, Bengrina se vantera d'avoir collecté le plus grand nombre de signatures, ce qui lui donne l'espoir d'avoir aussi le plus grand nombre de voix lors des élections. En matière de programme, le candidat aux prochaines élections promet de satisfaire, cette année, la moitié des 180 000 demandes de logements sociaux et de rendre disponible, en permanence, l'eau potable. Il avertira, par ailleurs, sur le danger qui guette l'Algérie de l'étranger, qui n'attend que l'occasion pour lui faire subir le même sort que celui de la Libye et autres pays arabes. Il avertira, dans la foulée, les citoyens algériens de ne pas tomber dans le piège qui lui est tendu par l'étranger, celui de ne pas aller au vote. M. B.