Tout porte � croire que certains avocats de la d�fense veulent faire perdurer le suspense dans l�affaire �des cadres de l'hydraulique�, qui a envenim� le climat serein que vivait la capitale de la Saoura et perturb� gravement le d�veloppement de la wilaya. Pour preuve, la consommation des cr�dits pour l�exercice 2009 n'a pas d�pass� les 25 %. Le proc�s des membres du comit� des march�s de la wilaya, programm� pour ce 20 juillet, a �t� report� par la juge au 10 ao�t prochain, � la demande des avocats. Il devrait donc se tenir la veille du mois de Ramadan. La d�fense veut apparemment b�n�ficier du t�moignage des deux exdirecteurs de l'hydraulique, dont elle revendique la pr�sence au proc�s. Pour revenir � ces deux ex-cadres, il est � signaler qu�ils ont �t� condamn�s en appel dans cette m�me affaire, en d�but d�ann�e, � 10 ans de r�clusion criminelle, pour notamment corruption, trafic d'influence, passation de march�s non r�glementaire, dilapidation de biens publics et malversations. Ils ont �t� transf�r�s, entre-temps, � la maison d'arr�t de Sidi-Bel-Abb�s. Le proc�s qui devait se tenir ce mardi concerne l'attribution de march�s de gr� � gr� pour la r�alisation de trois murs de protection dans les petites localit�s de Lahmar, Kerzaz et Beni-Ounif. Selon des experts, ces murs constituent actuellement �un danger pour les populations�. Ce qui a co�t� au Tr�sor public 29 milliards de centimes, alors qu'une expertise a fix� le montant r�el � moins de 6 milliards de centimes. Plus grave encore, selon des enqu�teurs, le mur de Kerzaz n'a �t� r�alis� qu'� moiti� alors que l'entrepreneur a encaiss� la totalit� du montant du march�, qui avoisine les 10 milliards de centimes.