Le volume des exportations a enregistré, au cours de l'année en cours, une hausse sensible de l'ordre de 85% par rapport à l'année précédente, a-t-on appris auprès de la Direction commerciale de l'Entreprise portuaire de Mostaganem. Cette hausse des activités portuaires dans le domaine de l'exportation traitée par la Direction commerciale a nécessité de multiples actions afin de se rapprocher des opérateurs économiques privés et publics, ainsi que des sociétés mixtes pour faciliter et encourager les exportations. A la fin du mois d'octobre 2019, le volume des exportations a atteint 156 000 tonnes de marchandises et de matières premières, soit une augmentation de 50 000 tonnes comparativement à l'année 2018. Les matières premières exportées sont : l'hélium (4 070 t) et la bentonite (7 390 t). Il a été également embarqué vers des pays européens et africains, des équipements de levage de véhicules, de camions et d'engins utilisés dans les travaux publics et le bâtiment. Dans un autre chapitre, les exportations sont constituées pour l'essentiel de produits agricoles (1 200t) comme les maraîchers (710t), les dattes (470t), les produits agroalimentaires (80t) ainsi que des métaux ferreux (82 000t), du verre (3 400 t) et, enfin, des tubes méga pipelines (2 370t). L'Entreprise portuaire de Mostaganem espère bien rester sur cette lancée en 2019, à la faveur de multiples facilitations accordées aux exportateurs. A. Bensadok
La prise en charge des insuffisants rénaux laisse à désirer Malgré les efforts consentis par les responsables du secteur de la santé publique pour améliorer la prise en charge et la couverture sanitaire des citoyens de Mostaganem, la qualité des soins reste en deçà des espérances. Le malade atteint d'insuffisance rénale est traité en trois séances par semaine, dans des conditions optimales contrôlées, et la Cnas assure le transport gratuit du patient par des sociétés de transport spécialisées. L'actuel centre d'hémodialyse de Mostaganem est décrié pour son manque flagrant de moyens. Il existe 28 générateurs d'hémodialyse, dont le quart est en panne, ce qui perturbe le programme des soins des malades. La plupart des dialysés, socialement démunis, sont suivis par ce centre et sont confrontés à plusieurs aléas, tels l'indisponibilité de la fistule artério-veineuse (FAV) , les coûts onéreux des frais des analyses médicales et d'imagerie médicale. Cette fistule artério-veineuse est un facteur déterminant pour l'efficacité de la dialyse, mais de par sa rareté à l'hôpital, la fistule est écoulée au marché noir à partir de 200 000 DA, tandis que le cathéter, un autre accessoire utile à la dialyse, est vendu sur le marché informel à partir de 10 000 DA la pièce, et cela, sans compter des poches de sang dont il faut trouver le donneur et bien d'autres dépenses dépassant souvent les moyens financiers des malades. L'hygiène des lieux dans ce centre, nous disent quelques malades, laisse vraiment à désirer. Les huit chambres réservées aux malades, d'une capacité de 28 lits, et les autres dépendances sont souvent sales. Une seule femme de ménage ne peut, à elle seule, assurer tout le nettoyage et la désinfection du pavillon qui est ouvert jusqu'à une heure tardive de la nuit. A. B.