Après avoir renoué avec le succès en championnat, la JS Kabylie se trouve à Kinshasa, en RD du Congo, pour préparer la rencontre de la 5e journée de la phase de poules de la Ligue des champions d'Afrique face au Vita Club, prévue samedi prochain. Une rencontre qui revêt une grande importance pour les hommes du duo Chay-Karouf dans la relance dans la course pour la qualification aux quarts de finale, même si leurs chances sont très réduites. Occupant la 3e place du groupe D, avec seulement quatre points, soit à trois longueurs du Raja de Casablanca (2e avec 7 pts), la JSK devra remporter ses deux prochaines rencontres et espérer un faux pas des Marocains pour pouvoir se qualifier. A Tizi-Ouzou, tout le monde sait que les chances de qualification sont vraiment infimes, mais des supporters y croient encore. Et avant de s'envoler à Kinshasa, les camarades de Sadou ont disputé mardi dernier une rencontre amicale face à l'US Beni Douala qu'ils ont largement dominée (4-1) au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou. Les nouvelles recrues kabyles Darradji et Boulahia, alignées à cette occasion, ont inscrit chacun un but. Le Libyen Al-Tubal a également été de la partie, mais n'a pas eu la chance de marquer. Par ailleurs, la direction du club annonce avoir récupéré les licences de deux nouveaux joueurs, Derradji et Boulahia. Revenant sur la dernière victoire face au MC Oran, qu'il a dédiée à Chay, au président, et aux supporteurs, Mourad Karouf, le co-entraîneur des Canaris, affirme qu'il est au service du club en tant qu'enfant de la JSK. «Moi je n'en veux pas. Personnellement, j'encaisse le mauvais. Les enfants du club et de la région encaissent toujours le mauvais malheureusement. On est des hommes, on est responsables… à chaque fois que je suis venu dans ce club, j'ai toujours fait de bons résultats», a-t-il dit précisant : «C'est facile de toucher aux personnes, mais il est difficile de venir travailler à la JS Kabylie. La rumeur est facile, la critique on l'accepte… Lorsque quelqu'un, on dit qu'il est mauvais et quand quelqu'un ne travaille pas, on dit qu'il est bon» pour répondre à ceux qui l'ont critiqué. Karouf, qui a la tâche de poursuivre le travail déjà réalisé, explique qu'il faut aller de l'avant. «Il y a un travail de fond qui a été fait avec Hubert Velud car on a ramené une dizaine de joueurs l'été dernier, ce n'était pas facile. L'objectif c'était d'arriver à la phase de groupe en Ligue des champions, on l'a fait puis l'objectif était d'arriver parmi les trois premiers, on a réussi avec six matchs à huis clos… La première des choses à faire est de s'unir derrière ce club et de travailler sur le droit chemin», poursuit-il en rappelant qu'avec «Velud on a fait beaucoup de choses, il ne faut pas négliger le travail de ce dernier. C'est un entraîneur méthodique et méticuleux… On va continuer à bosser avec cette équipe pour les prochaines échéances». Ah. A.