Depuis mardi dernier au soir, la capitale et ses environs sont sous haute surveillance polici�re. La S�ret� nationale a proc�d� � un large red�ploiement de ses �l�ments � travers tous les quartiers d�Alger. De la place des Martyrs jusqu�au 1er -Mai, en passant par la Grande-Poste, la police effectue des des interpellations. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les services de s�curit� ont �t� mis en �tat d�alerte maximale, selon une source s�re. Cette action fait-elle suite � la prise de fonction du nouveau patron de la S�ret� nationale, ou s�inscrit- elle dans le cadre des activit�s routini�res de la S�ret� nationale, dont l�objectif premier est de mettre � jour le fichier national de police au niveau de la capitale ? Ou s�agit-il tout simplement d�actions pr�ventives pour pallier une �ventuelle recrudescence d�actes de banditisme ou de terrorisme � la veille du mois de Ramadan ? Ce red�ploiement est �galement op�r� pour faire face, ajoute-t-on, � des tentatives d�incursions terroristes qui pourraient viser la capitale en ce mois de Ramadan. A en croire une source polici�re, il s�agit de �mesures pr�ventives� qui s�inscrivent dans le cadre du plan Azur sp�cial saison estivale, alors que d�autres sources affirment que ce �renforcement des effectifs de la police et la mobilisation totale des brigades mobiles de la police judiciaire au niveau de tous les passages de la capitale sont le prolongement des ratissages et des op�rations coup-de-poing que les forces de s�curit� m�nent depuis quelques jours dans la r�gion du centre du pays, notamment en Kabylie�. Ceci dit, outre le renfort de policiers et d�agents de s�curit� en civil qui sillonnent la ville, des cam�ras de surveillance sont op�rationnelles dans les principales art�res et devant les principaux �difices publics. Parmi les mesures de s�curit� prises par les autorit�s dans la capitale, on peut citer aussi la dotation des �l�ments de police, au niveau de chaque point de contr�le (barrage), des appareils manuels de d�tection d'armes ou d'explosifs, alors que des v�hicules �quip�s de mat�riel de d�tection et autre radar parcourent la capitale pour rep�rer les v�hicules en stationnement interdit ou faisant l�objet de recherche. En effet, la menace d�attentats terroristes existe toujours, m�me si les capacit�s de nuisance des groupes arm�s ont �t� consid�rablement amoindries. Les derniers attentats dont celui perp�tr� contre la Gendarmerie nationale d�Ath-A�ssi, dans la r�gion de B�ni Douala en Kabylie, et la fausse alerte � la bombe signal�e lundi dernier � l�a�roport international d�Alger constituent autant d�notent de l�importance du renforcement et de la mobilisation polici�re dans la capitale. Hier, un v�hicule suspect a �t� d�couvert en face de l�h�tel Albert 1er en plein centre d�Alger. L�intervention des services de police a lev� toute forme d�inqui�tudes affich�es t�t dans la matin�e de ce vendredi par les citoyens du quartier de la rue Pasteur. Selon des informations rapport�es par la presse, depuis la fin de l�ann�e 2007, le GSPC a tent� en vain de r�activer ses cellules dormantes � la p�riph�rie et � l�int�rieur de la capitale. Les m�dias citant des sources s�curitaires indiquent que plus d�une trentaine de personnes ont �t� appr�hend�es � Alger depuis le d�but de l�ann�e 2010 pour soutien et apologie du terrorisme et recrutement. �Leurs tentatives �chouent tr�s souvent gr�ce � la vigilance et au renforcement du dispositif du renseignement mais aussi au quadrillage herm�tique consolid� par la multiplication des points de contr�le�, ajoute-on.