Un �ni�me impressionnant d�ploiement policier �tait visible dans la capitale vingt-quatre heures avant la marche pour laquelle a appel� la Coordination nationale pour le changement et la d�mocratie (CNCD). Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Hier, la capitale �tait quasi d�serte. Place aux camions � fourgons � canon � de la S�ret� nationale. Le d�cor est semblable � celui plant� dans la capitale � la veille de la manifestation du 12 f�vrier dernier. Au niveau de la place du 1er-Mai, � quelques m�tres de la place de la Concorde, une dizaine de camions de la S�ret� nationale ont d�j� pris position depuis une dizaine de jours. Les barrages routiers aux acc�s de la capitale, en vigueur depuis 2007, ont �t� �galement renforc�s hier en d�but de matin�e. D�ailleurs, contrairement aux autres premiers jours de week-end, hier, des embouteillages �taient enregistr�s tant aux entr�es Est et Ouest de la capitale. Sur le parcours pr�vu de la marche, soit de la place de la Concorde (plus connue sous place du 1er-Mai) � la place des Martyrs en passant par le front de mer, des dispositifs de police, certes discret, sont mis en place. Les rues et art�res d�Alger sont quadrill�es par un important dispositif s�curitaire. Des dizaines de policiers sont post�s en diff�rents lieux sensibles de la capitale. A quelques m�tres du si�ge de la S�ret� nationale, � Bab-El- Oued, le m�me dispositif a �t� mis en place avec, en t�te, le fameux blind� anti-�meutes �moustache�. Le palais d�El Mouradia, si�ge de la pr�sidence de la R�publique, demeure sous l��il vigilant d�un ensemble de v�hicules policiers dirig�s par des officiers. Tout au long de l�autoroute Est sont d�Alger, les barrages de la police sont renforc�s. A El Hamiz, Bab Ezzouar et � Ruisseau, les postes de contr�le proc�dent d�j� au filtrage des v�hicules en provenance des wilayas de l�est du pays.