La criminalit� a connu un recul significatif, a affirm� le directeur central de la Police judiciaire, M. Azziz El-Affani, lors d�une interview accord�e � la Radio nationale Cha�ne III. Lors de l��mission �Invit� de la r�daction�, M. El-Affani dira que cette baisse de la criminalit� est �le r�sultat du travail d�investigation et de mobilisation des �l�ments de la S�ret� nationale�. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Chiffre � l�appui, celui qui avait assur�, durant quatre mois, l�int�rim � la t�te de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale au lendemain de la disparition de Ali Tounsi a d�clar� que �le recul de la criminalit� �tait notamment significatif sur les ann�es 2009 et 2010 avec respectivement 5% et 9%�. Ainsi, il conforte les propos tenus lundi dernier par le Premier ministre lors de son passage devant les parlementaires de la chambre. Ahmed Ouyahia avait d�clar� que �la criminalit� a baiss� � hauteur de 30%�. Le ministre a ajout� que �la criminalit� ordinaire repr�sente 97%, alors que le crime organis� se situe � hauteur de 2,7%�, tout en d�mentant la rumeur faisant �tat de l�existence de �bandes criminelles organis�es et cagoul�es�. Pour faire face � la grande criminalit� qui avait pris des proportions alarmantes dans les grandes villes, la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale (DGSN) a mis sur pied, depuis septembre dernier 2006, une nouvelle structure de lutte contre ce ph�nom�ne. Il s�agit de la Brigade de recherche et d�investigation (BRI), �qui est op�rationnelle pour le moment qu�au niveau de la wilaya d�Alger, en attendant sa g�n�ralisation aux autres r�gions du pays�. La Brigade de recherche et d�investigation, rattach�e organiquement � la Direction de la police judiciaire de la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale mais intervenant sous la Direction de la S�ret� de wilaya d�Alger, vient ainsi renforcer l�autre structure de lutte contre la petite d�linquance, en l�occurrence les GMAC (les Groupes mobiles anti-criminalit�), �quivalente � la Brigade anticriminelle fran�aise (BAC). Pour rappel, c�est en mai 2002 que la S�ret� nationale avait lanc� cette nouvelle structure de la police judiciaire. Ces groupes d�intervention ont �t� cr��s pour appuyer les services de s�curit� au niveau de la capitale, notamment les structures de la police judiciaire � travers les Brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) qui ont �t� cr��es pour lutter contre le terrorisme dans les centres urbains. Dans le m�me sillage, les services de la S�ret� nationale ont dot� leurs structures op�rationnelles de 12 000 ordinateurs de derni�re technologie, d'appareils mobiles PDA et d'un nombre important de cam�ras de surveillance permettant d'assurer une meilleure couverture s�curitaire. Il y a eu �galement l'int�gration d'ordinateurs durcis � bord d'une vingtaine de v�hicules comme premi�re exp�rience en plus de l'acquisition de moyens de t�l�communication modernes. Un syst�me de messagerie �lectronique a notamment �t� instaur� au niveau de l'ensemble des services de la DGSN et des S�ret�s de wilaya pour passer vers une administration purement �lectronique en interne. Il faut savoir que 22 000 agents de la DGSN ont �t� form�s dans les diff�rentes technologies par sp�cialit�. L�invit� de la Cha�ne III a reconnu que �la mobilisation citoyenne en Kabylie a contribu� � la lib�ration des personnes enlev�es par les groupes criminels �. Il dira �galement que le trafic de drogue provient des r�gions du sud et du sud-ouest du pays, tout en indiquant que durant l�ann�e en cours, les services de police ont saisi deux tonnes trois cent kilogrammes de r�sine de cannabis et interpell� 4 176 personnes.