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Bientôt un cadre réglementaire pour les start-up
Economie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 02 - 2020

Le statut des start-up sera bientôt défini. Grâce à un cadre juridique, même les «startuppers» pourront valoriser leurs idées. Telles sont les priorités du ministère délégué chargé des Start-up.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Les start-up ne cessent, ces dernières années, de pulluler en Algérie. Pourtant, elles ne disposent d'aucun statut. Un chantier sur lequel s'attelle justement le ministère délégué chargé des Start-up et qui en fait sa priorité. «Notre premier chantier est de définir la start-up et de lui donner un cadre légal, afin de la distinguer des autres entreprises économiques, comme cela est fait dans de nombreux pays à travers le monde. Il est également question de mettre en place les mécanismes nécessaires et le cadre juridique permettant aux « startuppers » de valoriser leurs idées», a indiqué le ministre du secteur, Yacine Oualid, lors d'une rencontre sur «L'innovation et la promotion des start-up et des microentreprises dans les filières des productions halieutiques», organisée hier samedi à Alger.
Le ministre a fait remarquer, par ailleurs, que la plupart des problèmes rencontrés par les porteurs de projets de start-up restent d'ordre financier. «Le financement est le nerf de la guerre», affirme-t-il.
Déplorant l'absence de la culture de l'investissement dans notre pays, il estime qu'il faudrait repenser le financement en Algérie. Pour lui, l'ouverture du capital des start-up aux investisseurs reste la solution idéale. «L'ouverture du capital aux investisseurs est la principale source de financement de la start-up, et non pas l'endettement», dit-il.
Seulement, poursuit-il, «le cadre juridique en Algérie n'est pas favorable à cette démarche. Des textes de loi sont justement en cours d'élaboration afin de corriger cette situation».
Dans le but d'encourager les investisseurs et les industriels à mettre leur argent sur les start-up, Yacine Oualid assure que des mesures incitatives sont prévues. «Une start-up ne doit pas attendre l'aide de l'Etat et tomber ainsi dans une Ansej-bis», conclut-il.
Evoquant justement les différents dispositifs d'aide à l'emploi, le ministre délégué chargé des Incubateurs, Nassim Diafat, a souligné l'échec de certains d'entre eux. «Dans certains cas, nous sommes passés de simples chômeurs à des chômeurs endettés», regrette-t-il.
Il rappelle, ainsi, le programme mis en place afin de «redynamiser les entreprises issues de ces dispositifs tout en assurant un plan de charge».
De son côté, le ministre de la Pêche et des Produits halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, insiste sur la création de solutions locales afin d'inverser la courbe des importations, d'autant, précise-t-il, que les ressources en devises et celles publiques sont en baisse. «Il faut développer notre créativité et trouver des solutions nationales. L'innovation n'est pas uniquement dans les technologies mais c'est aussi l'ouverture d'autres marchés à travers le monde», dit-il.
Après avoir écouté les différentes préoccupations des porteurs de projets de start-up et de microentreprises dans le secteur de la production halieutique, qui ont pris part à cette rencontre, Ferroukhi s'est engagé à les accompagner.
«Nous allons nous organiser pour accompagner les porteurs de projets innovants et les survivants des start-up dans les différentes phases, pour qu'ils puissent avancer dans leurs projets et essayer également de trouver des solutions au cas par cas», assure-t-il.
Pour ce faire, il annonce la tenue d'une rencontre, dans les prochains jours, avec les encadreurs et les institutionnels.
Pour sa part, le ministre de la Microentreprise, des Start-up et de l'Economie de la connaissance, Yassine Djeridène, a évoqué la mise en place d'une Bourse des marchandises : intrants et produits de consommation. «Contrairement aux autres pays du monde, la Bourse des marchandises dans tous les secteurs n'existe pas en Algérie», déplore-t-il.
Ry. N.


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