Bientôt en librairie, l'autobiographie de Ammar El Pompiste intitulée… … « Comment l'Algérie m'a permis de faire le plein ! » 287. 287 millions de dollars détournés ou indûment acquis par Chakib Khelil. Non, n'y pensez même pas ! Je viens de voir un léger geste de votre bras vers la boîte de paracétamol, là, au bout de la table. Ça ne servirait à rien. Si vous aussi vous avez détourné du fric, un bon paquet de fric, pensez plutôt à ouvrir un laboratoire de recherches et payez un groupe de scientifiques qui trouveront pour vous, et rien que pour vous le médicament miracle capable de vous faire passer cette terrible migraine, née brutalement de la lecture de ce chiffre. 287 millions de dollars dans la poche de Chakib Le Magnifique. Wallah que dans le cadre de la réforme de la Constitution en cours, je propose de mettre noir sur blanc, en article Un, bien avant toutes les constantes et autres portes ouvertes défoncées de notre religion, de notre identité et notre patrie une priorité, la priorité, The priority : ramener Chakib Khelil ici et lui demander, loin, très loin des zaouïas, comment il a fait pour barboter 287 millions de dollars. Il faut que nous, le « Peuple Basic » sachions. Question de ne pas mourir plus bêtes que nous ne le sommes déjà. Comment, dans cette république, née dans la tête de 22 illuminés épris de liberté et pensée dans celle d'un autre illuminé crapahutant dans la Soummam, un mecton, dans les années 90/2000 a réussi à détrousser impunément nos caisses. Il ne faut surtout pas réduire au silence Khelil, par quelque moyen que ce soit, ce qui arrangerait les affaires de certains, j'en suis sûr. Non ! Il faut, au contraire, le réduire à la parole. Lui donner d'autorité la parole en public. Qu'il nous briefe et débriefe sur sa magique capacité à empocher 287 millions, au moment où, dans la nasse du « Peuple Basic », la fin du mois est vécue comme la fin du monde. Ensuite, les Frères du Palais feront ce qu'ils voudront de Chakib Khelil, si tant est qu'ils veuillent vraiment en faire quelque chose d'utile pour notre apaisement. Mais là, juste là, maintenant, juste maintenant, nous le ramener pour ses vertus pédagogiques. Nous sommes même prêts à aller l'accueillir en « grande pompe dans le derrière » au salon du déshonneur de l'aéroport d'Oran ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.