Environ 65 personnes de plus parmi les passagers et personnels à bord du paquebot Diamond Princess au large de Yokohama (près de Tokyo) ont été testées positives au nouveau coronavirus d'origine chinoise, a indiqué hier lundi le ministère de la Santé. Ce nombre supplémentaire porte à environ 135 le total d'individus contaminés sur ce navire de croisière désormais en quarantaine. L'armateur du bâtiment a, quant à lui, chiffré à 66 le nombre de nouveaux cas, pour la plupart des Japonais, mais aussi des Australiens, des Philippins, un Canadien, un Britannique et un Ukrainien. Ce bâtiment était arrivé il y a une semaine au port de Yokohama, au sud-ouest de Tokyo, transportant quelque 3.700 passagers et membres d'équipage. Avant que ne soient connus la soixantaine de nouveaux cas, une centaine des passagers et membres d'équipage avaient déjà été hospitalisés, les quelque 3.600 autres, essentiellement des personnes âgées de diverses nationalités, étant toujours en quarantaine à bord. Cette période de mise à l'écart pourrait durer jusqu'au 19 février. Les tests avaient été initialement limités aux personnes présentant des symptômes ou étant entrées en contact avec un passager débarqué précédemment à Hong Kong et qui s'était révélé porteur du virus. Ils ont par la suite été étendus aux sujets vulnérables à bord, notamment les personnes ayant été en contact avec les nouveaux cas de contamination. Les passagers consignés à bord ont reçu pour instruction de rester le plus possible dans leurs cabines, de porter des masques de protection quand ils en sortent et ont reçu des thermomètres pour surveiller leur température. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé au Japon de prendre toutes les mesures nécessaires pour accompagner les passagers du Diamond Princess confinés à bord, y compris des mesures de soutien psychologique. Des passagers ont exprimé sur les réseaux sociaux les angoisses et les difficultés provoquées par ce maintien en quarantaine.