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Confinés plutôt que «covidés»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 16 - 04 - 2020


Par Leila Aslaoui Hemmadi
Récemment dans une de ses chroniques, «Pousse avec eux», mon ami Hakim Laâlam nous rappelait à quelle catastrophe nous avions échappé si le «Covid-19» s'était «invité» chez nous sous le règne de Abdelaziz Bouteflika. Rafraîchir nos mémoires est nécessaire car nombreux sont ceux qu'on n'a pas entendus durant vingt ans s'ériger en «procureurs» sévères pour dire tantôt que l'Etat (entendre le président de la République) est dans l'incapacité de gérer la crise sanitaire, tantôt qu'on nous dissimule la vérité sur le nombre des décès. Dans un cas comme dans l'autre, leurs «certitudes» les empêchent d'imaginer un Bouteflika planqué chez lui bien au chaud. Abandonnant sa fonction mais surtout les populations à leur sort. Qu'on se souvienne : parfaitement valide, en 2001, il avait attendu deux semaines avant de se rendre à Bab-el-Oued pour rencontrer les sinistrés et rescapés des inondations (novembre 2001). C'est l'armée qui avait pris les choses en main. Lui avait eu peur de mouiller ses chaussures dans les flaques d'eau. Comment l'imaginer face au Covid-19 ? C'est sa «bande» (Saïd et les quarante voleurs) qui l'aurait remplacé en revendant les respirateurs artificiels, les masques, les solutions hydroalcooliques, les denrées alimentaires, et j'en passe...
Nous ne serions pas à 313 décès (13 avril 2020) mais à des milliers et des milliers de morts. Avec lucidité, nous n'ignorons nullement que la crise sanitaire que nous vivons est grave parce qu'elle a un impact économique dont l'Algérie se serait passée. Nous savons également que les moyens financiers dont nous aurions pu bénéficier dans cette conjoncture ont été dilapidés, détournés et croqués à pleines dents par «Saïd et les quarante voleurs».
Pour autant, il faut remercier le ciel que, face à cette épreuve au demeurant mondiale, l'Etat existe et il est PRESENT, n'en déplaise à certains.
Nous avons un président de la République qui gère la situation en décrétant de nombreuses mesures : fermeture des établissements scolaires, des lieux publics (cafés, restaurants, hammams), le confinement, la suspension des vols aériens, la suspension des prières dans les mosquées. Et cela se ressent au niveau des administrations en relation avec le public. Respect strict du périmètre de sécurité, plexiglas, masques.
Un Président qui est allé à la rencontre de la famille médicale et qui a mis en place une commission scientifique dont il recueille les avis.
Comparée à d'autres pays prompts hier à donner des leçons aux autres avec arrogance, l'Algérie n'a vraiment pas à rougir si l'on en juge par les défaillances dans la gestion de la crise sanitaire par les «grandes puissances». Le Covid-19 nous dit : «Il n'y a plus des grands et des petits.» Cela aura sans nul doute des retombées sur l'ordre mondial.
Que se serait-il passé si nous n'avions pas eu d'Etat ? Je n'ose pas imaginer l'anarchie qui se serait installée et les morts par milliers... Un désordre pire que celui créé par ceux qui violent les règles du couvre-feu.
Leurs arguments ? L'espace. «Nous ne pouvons être confinés à dix dans un F2 ou F3», disent-ils. Certes, l'espace n'est pas un facteur négligeable par temps de confinement. Cependant, mieux vaut être confinés à dix dans un espace réduit qu'être covidés à dix et enterrés dans une fosse commune sans que ni proches ni voisins soient présents.
Tant que l'antidote n'est pas découvert, le confinement est l'unique prévention. Être déraisonnable, en violant les règles du couvre-feu et en refusant le confinement, ce n'est pas mettre sa seule vie en danger (ce qui est un choix qu'il faut assumer), c'est surtout mettre la vie des autres en danger. Et cela n'est pas acceptable. Pourquoi en effet contaminer des médecins, des infirmières et autres personnels soignants qui, chaque jour, chaque nuit, risquent leurs vies pour sauver les nôtres ? N'ont-ils pas de familles ? N'avons-nous pas besoin d'eux ?
Est-ce si compliqué de comprendre cela ? Certainement lorsqu'on est doté de raison, d'intelligence ou juste de bon sens. Les contaminateurs inconscients ou stupides (peut-être les deux) ne sont pas à mes yeux des malades (c'est un avis personnel) au même titre que ceux qu'ils contaminent. Ce sont des «coupables» qui ont, bien entendu, le droit d'être soignés, mais dont la conscience (s'ils ne meurent pas) devra supporter le poids des morts dus à leur fatuité de croire que cela n'arrive qu'aux autres.
Quant aux islamistes appelant à violer la règle de la prière chez soi (notamment celle du vendredi), je rappellerai, pour mémoire, que ce sont les mêmes qui chauffaient des jeunes à peine sortis de l'adolescence à la mosquée «Sunna» à Bab-el-Oued pour prendre les armes durant la décennie noire. L'un de ceux-là se terrait chez lui après un sermon haineux et un appel à la fitna. Sans doute était-il à la recherche du produit miracle qui ferait pousser ne serait-ce qu'une petite barbichette inexistante. Quant à son acolyte décédé, il avait pris le soin de mettre à l'abri ses fils loin de la tourmente et l'un d'eux distille son fiel à travers sa chaîne télévisée. Quant à ceux qui poursuivent leur acharnement planqués à l'étranger, par temps de confinement, leur haine de leur pays relève désormais de la psychiatrie seule à même de trouver les causes profondes de leur haine.
Nous leur disons que nous sommes beaucoup plus préoccupés d'exprimer à la famille médicale notre reconnaissance que de prêter attention à leurs appels séditieux. Reconnaissants également à l'égard de ceux qui continuent à travailler chaque jour : notre Armée nationale qui, comme à son habitude, est là face à la crise, les pompiers, les policiers et gendarmes, les fonctionnaires, les journalistes, sans oublier les valeureux éboueurs.
Il nous faut juste être disciplinés et comprendre que confiné vaut mieux que covidé.
L. A. H.
N. B. : très heureuse pour la suppression du service civil décrétée par le président de la République. Heureuse parce que que de manifestations, que de rassemblements contre le service civil par de nombreux médecins sans la moindre réaction de A. Bouteflika.


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