Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) dit prendre acte des récentes mesures prises par les pouvoirs publics pour alléger un tant soit peu la pression sur la trésorerie des entreprises durement impactée par la crise sanitaire des suites de la pandémie de coronavirus. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le vice-président de l'organisation patronale en charge de la commission pour la promotion et le développement du numérique salue les récentes mesures prises par le gouvernement à l'effet d'assouplir la pression sur la trésorerie des entreprises sévèrement impactée par la crise sanitaire née de la pandémie de coronavirus. Entre autres de ces dispositions d'urgence, Djaouad-Salim Allal citait, hier dimanche, sur les ondes de la Chaîne 1 de la radio nationale, dont il était l'invité de la rédaction matinale, le report du paiement des impôts et des charges sociales. Ceci dit, le responsable patronal recommande davantage de mesures à l'endroit des entreprises, dont l'annulation des pénalités de retard prévues dans le code des marchés publics, le paiement des factures dues, ce qui permettra, selon lui, de renflouer la trésorerie des entreprises. Et pas que cela puisque Allal plaide également pour l'allègement des crédits d'exploitation à même, explique-t-il, d'alléger la pression sur la trésorerie des entreprises. Autant de mesures qui permettront, selon le vice-président du FCE, de préserver l'outil de production et le pouvoir d'achat. Une «équation triangulaire difficile à résoudre», admet-il, puisque mettant aux prises l'entreprise, l'employé et l'Etat avec comme paramètres des crises sanitaire, sociale et économique. Saluant l'appel à la concertation lancé par le gouvernement pour trouver ensemble les remèdes à cette crise induite par le Covid-19, le vice-président du FCE en charge de la promotion et du développement du numérique soutient avoir lancé, dans cette optique, une consultation interne parmi les adhérents de l'organisation avec un canevas d'évaluation par secteur d'activité à même de servir de base de travail lors de ces concertations prévues prochainement. Cependant, «à quelque chose malheur est bon», comme le dit l'adage consacré, Allal plaide pour mettre à profit cette crise à l'effet de «lancer de profondes réformes économiques basées essentiellement sur la débureaucratisation et une réforme du système bancaire». Avec le «triple souci», insiste-t-il, une «sécurité alimentaire, énergétique et numérique». M. K.