Le général-major Abdelghani Hamel, ex-DGSN, en détention, a été condamné à une peine de 12 ans de prison ferme et 1 million de dinars d'amende. Le procureur du tribunal correctionnel de la ville de Boumerdès, où il avait été jugé mercredi ainsi que d'autres accusés, avait, rappelons-le, requis contre lui 15 ans de prison ferme. Dans ce verdict rendu public dans la nuit de jeudi, l'ex-directeur de la Sûreté de la wilaya de Tipaza, Salim Djaidjai, en détention, a écopé quant à lui de 3 ans de prison ferme et 500 000 dinars d'amende. Le fils du général, Hamel Chafik, en détention, est condamné à 3 ans. Le procureur avait demandé 7 et 5 ans respectivement contre l'ex-chef de la Sûreté de la wilaya de Tipaza et le fils de l'ancien DGSN. Dans cette affaire, d'autres personnes, des hauts cadres des institutions régionales, ont été également condamnés. Il s'agit de l'ancien directeur des Domaines de la wilaya de Tipaza, Bouamrane Ali, en détention, qui s'est vu infliger une condamnation de 5 ans de prison ferme et 1 million de dinars d'amende. Un autre cadre de la wilaya de Tipaza, Benhamou, est également condamné à 2 ans de prison ferme. Les accusés ont été jugés dans un dossier instruit par les magistrats de la wilaya de Tipaza pour dilapidation du foncier agricole, détournement de la nature juridique des terres agricoles, abus de fonction et trafic d'influence. L'affaire a été traitée par la justice de Boumerdès car le directeur de la Sûreté de la wilaya de Tipaza ne pouvait pas être jugé par une juridiction de sa région d'origine. C'est le privilège de la juridiction. Ce dossier (Tipaza 1) est suivi d'un autre dossier (Tipaza 2) dans lequel sont impliqués trois ex-walis de Tipaza et l'ancien ministre des Finances Hadj Baba Ami. Ce dossiers (805) des ex-wali a été instruit par la Cour suprême. Dans cette affaire impliquant les trois walis, le fils de l'ancien DGSN est cité comme témoin. Il a été également question, lors des débats, de l'attribution des 14 000 m2 pour un investissement dans le secteur de la production des médicaments du fils de Abdelghani Hamel que la justice juge illégale car le terrain en question relève, selon l'accusation, du domaine agricole. A. L.