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Le rituel des funérailles bouleversé
VICTIMES DU COVID-19
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 06 - 2020

La pandémie de coronavirus Covid-19 a chamboulé toutes les habitudes et traditions des Algériens. Même le rituel des funérailles a été bouleversé. Les dispositions de transport et d'inhumation des dépouilles des personnes décédées par ce virus ont été réglementées : obligation de l'ablution du défunt à la morgue de l'établissement hospitalier, protection de la dépouille par une housse mortuaire et un cercueil scellé, transport vers le cimetière sous escorte des services de la Gendarmerie nationale ou de la Sûreté nationale. Bref, tout a changé.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Avec les nouvelles dispositions mises en place pour parer à la propagation du Covid-19, les rites des funérailles ont été, eux aussi, affectés. Les procédures spécifiques décidées par le gouvernement ont profondément modifié la préparation et le déroulement des obsèques.
Publié dans le Journal officiel du 30 mai dernier, un arrêté interministériel du 6 mai 2020 détermine toutes les prescriptions relatives au transport et à l'inhumation des dépouilles des défunts dont le décès est lié à l'infection par le coronavirus (Covid-19). Il fixe également les mesures d'hygiène et de protection des personnes chargées d'effectuer ces opérations ainsi que celles chargées de les assister.
D'abord, l'ablution du défunt, dont le décès est lié à l'infection par ce virus, doit, obligatoirement, se dérouler à la morgue de l'établissement hospitalier du lieu du décès ou le plus proche. Même les personnes décédées à domicile et présentant des symptômes d'atteinte du Covid-19 sont concernées. Le médecin ayant constaté leur décès ordonne le transfert de la dépouille vers la morgue pour également effectuer un dépistage éventuel.
Les modalités de réception et d'inhumation des ces défunts ont été largement revisitées. Mesures barrières obligent, le deuil, habituellement tenu dans une dimension de partage, est, aujourd'hui, confisqué. «Seuls les ascendants et descendants des membres de la famille du défunt peuvent jeter un dernier regard sur la personne décédée, après son ablution, tout en respectant les conditions de prévention et les mesures relatives à la protection et à la distanciation sociale», précise l'arrêté interministériel. La douleur des proches qui ne peuvent compter sur le soutien d'autres membres de la famille est désormais plus intense. Idem pour ceux qui se trouvent dans l'impossibilité d'assister aux funérailles.
Le transport et l'inhumation des dépouilles réglementés
L'acheminement des dépouilles vers les morgues pour ablution ou vers les cimetières pour inhumation ne peut, désormais, s'effectuer qu'avec les véhicules affectés au transport sanitaire, relevant des établissements compétents, publics et privés ainsi que ceux des services de pompes funèbres. «Le transport des dépouilles des défunts dont le décès est lié à l'infection par le coronavirus (Covid-19) doit être assuré dans le strict respect des prescriptions de prévention, de protection, d'hygiène et de sécurité», note le même arrêté.
Sur le chemin du cimetière, le transport des dépouilles doit s'effectuer sous le contrôle et l'escorte des services de la Gendarmerie nationale ou de la Sûreté nationale.
Dans les cimetières, les inhumations se font dans la plus stricte intimité. Là aussi, seuls les ascendants et les descendants des membres de la famille du défunt peuvent assister à la mise en terre du défunt. Les personnes présentes doivent respecter les consignes de sécurité en vigueur et de distanciation sociale. Plus de rapprochement pour s'épauler et se soutenir dans la douleur. Un autre déchirement pour les proches qui doivent se tenir éloignés les uns des autres. Selon l'arrêté interministériel, l'inhumation ne peut s'effectuer que si la dépouille est protégée dans une housse mortuaire et/ou dans un cercueil scellé, fournis par les services compétents de la Wilaya et ce, pour éviter tout risque de contamination. Le cercueil et la housse mortuaire doivent répondre aux caractéristiques techniques en vigueur, relatives à l'étanchéité, à la décomposition et à la résistance lors de l'usage et l'ouverture de la housse ou du cercueil est strictement interdite.
«Le corps du défunt est mis dans une housse spéciale zippée, composée d'un plastique étanche biodégradable. Il est ensuite déposé dans le cercueil simple en bois dont personne n'est autorisé à ouvrir une fois qu'il quitte la morgue», témoigne un agent de la morgue d'un hôpital à Blida, au sud d'Alger.
Elimination des effets personnels et équipements contaminés
Pour éviter toute contamination, l'arrêté interministériel évoque l'élimination des effets personnels du défunt non susceptibles d'être désinfectés, les équipements utilisés à la préparation de la dépouille pour son ablution ainsi que ceux utilisés dans le transport et l'inhumation. Une opération effectuée dans les établissements de santé ou les installations de traitement des déchets.
Ry. N.


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