Le Pr Lyes Rahal, directeur général de l'Institut national de santé publique (INSP) et membre de la Commission nationale de veille et de suivi de l'évolution de l'épidémie de nouveau coronavirus, a indiqué que « la hausse du nombre de contaminations au Covid-19 était prévisible après l'assouplissement des mesures de confinement et le relâchement des citoyens face au respect des mesures préventives ». Il relève, en revanche, une diminution du nombre de décès au cours des dernières semaines. Le directeur général de l'INSP, qui était l'invité de la matinale de la Chaîne 1 de la Radio nationale, a confirmé que « pendant le mois de juin, il n'y a pas de grippe saisonnière et que toute personne présentant des symptômes devrait se rendre directement au diagnostic et au test de dépistage coronavirus ». Poursuivant ses explications, il soulignera que les indicateurs réels et importants pour la Commission nationale de veille et de suivi de l'évolution de l'épidémie de nouveau coronavirus « étaient la diminution du nombre de décès ainsi que celui des malades en services de réanimation sans l'utilisation de respirateurs ». L'invité de la matinale a ajouté que « la tranche d'âge entre 25 et 49 ans est la plus exposée et ainsi, la plus vulnérable à contacter l'infection du virus corona ». Il expliquera ses propos en disant : « Cette tranche d'âge est la plus active, tandis que les personnes âgées et celles qui souffrent de maladies chroniques restent les plus susceptibles de mourir .» Dans le même contexte, le Pr Rahal a apprécié la rigueur du gouvernement dans l'application des lois en matière de respect des mesures de prévention des virus, ainsi que le rôle des enquêtes épidémiologiques qui aident à diagnostiquer les cas confirmés et à déterminer les sources de sa propagation. À cet effet, il renseignera que la cellule opérationnelle de l'enquête et du suivi des enquêtes épidémiologiques est arrivée hier dans la wilaya d'Oran. Pour rappel, elle est dirigée par le professeur Mohamed Belhocine et est composée d'une équipe de l'INSP et d'un groupe de la wilaya d'Oran et de Aïn Témouchent. Pas moins de 60 000 enquêtes épidémiologiques ont été menées au niveau national, selon le Pr Rahal. Un chiffre qui sera revu à la hausse dans les prochains jours puisque le travail des enquêteurs se poursuit toujours. Pour le DG de l'INSP, « les travaux de la Commission scientifique de veille et de suivi de l'évolution du virus se concentreront à l'avenir sur la stratégie de surveillance de l'épidémie, de son évolution et sur le respect des mesures préventives jusqu'à la disponibilité du vaccin ». Ilhem Tir