C'est le président du Cnes Rédha Tir, qui l'affirme. L'économie nationale rencontre des difficultés et a besoin de réformes structurelles. Néanmoins, la situation économique est loin de l'«effondrement». L'économie algérienne de demain repose sur plusieurs piliers fondamentaux, à savoir la création d'entreprises, assurer la stabilité de l'emploi et le repositionnement des industries stratégiques. Abdelhalim Benyellès – Alger (Le Soir) - C'est en ces termes que le président du Conseil national économique et social (CNES), Rédha Tir, s'est exprimé, hier lundi, sur les ondes de la Radio nationale. Le président de l'institution consultative dans les domaines économique et social insiste sur le rôle du Conseil de la concurrence et le retour à la voie de l'industrialisation, conformément aux normes internationales. Et, insistant sur la mission de cette autorité administrative sous tutelle du ministère du commerce, il dira que le conseil de la concurrence permet de mettre fin aux monopoles, d'alléger les dépenses publiques, de réduire le coût des produits, l'amélioration de la qualité et de créer un climat de concurrence. Dans le même sillage, le président du Cnes déclare qu'un travail a été entrepris au cours de la période de confinement dans le cadre de l'application des réformes structurelles de l'économie nationale ,en coordination avec le gouvernement et, particulièrement avec le ministère du Commerce, au cours duquel une étude sur l'application du système statistique et sur la transition énergétique a été dégagée. Dans ce contexte, il fait savoir que l'Algérie a enregistré un retard dans le domaine de la numérisation de l'administration durant ces 20 dernières années. Et pour cela, Rédha Tir annonce que le Cnes est en phase de la numérisation de son administration pour une durée qui ne dépasse pas les trois (03) mois. Ceci représentera, selon lui, un modèle à suivre pour toutes autres administrations, dans un contexte où l'Algérie est appelée à améliorer son image de marque en tant que pôle d'investissement «prometteur». Et de rappeler enfin, que «l'Algérie ne souffre pas de manque de ressources, ni de moyens», mais elle est appelée à mettre en place des «mécanismes de gestion et de bonne gouvernance grâce à l'instauration du système de numérisation». Ce qui explique, selon lui, que «l'Algérie dispose encore d'une marge de manœuvre pour la réalisation du décollage économique, sans pour autant avoir recours à l'endettement extérieur». A. B.