L'Allemand Thomas Bach, président du Comité international olympique (CIO) depuis 2013, a annoncé hier en ouverture de la 136e session du CIO qu'il souhaite se présenter en 2021 pour un second mandat réduit à quatre ans. «Ces dernières semaines nombre d'entre vous m'ont posé des questions à propos de l'élection du président l'année prochaine. Je suis reconnaissant et profondément touché par les mots d'encouragement et de confiance (...) Si vous, membres du CIO, vous le voulez, je suis prêt pour un deuxième mandat de président du CIO afin de continuer de vous servir vous et le mouvement olympique que nous aimons tant quatre ans de plus», a déclaré Thomas Bach à l'issue de sa prise de parole à l'ouverture de la session en visioconférence. Thomas Bach (66 ans), membre du CIO depuis 1991, avait succédé au Belge Jacques Rogge en 2013 pour un mandat de huit ans. Il se présentera donc lors de la session du CIO prévue en 2021 pour un second et ultime mandat de quatre ans (les présidents sont élus pour un mandat de huit ans, renouvelable une fois pour quatre ans). Neuvième président du CIO, Thomas Bach avait été champion olympique par équipe de fleuret aux Jeux de Montréal (Canada) en 1976. Il avait débuté son engagement en politique sportive en devenant porte-parole des athlètes d'Allemagne de l'Ouest pour pouvoir disputer les Jeux de Moscou en 1980, finalement boycottés par son pays pour protester contre l'intervention militaire de l'URSS en Afghanistan, en décembre 1979. Il doit faire face en tant que président à la pandémie mondiale de coronavirus, qui a conduit le CIO à repousser les Jeux de Tokyo d'un an à 2021, une première en temps de paix. Le CIO est réuni hier pour sa 136e session, pour la première fois «virtuelle», largement consacrée au report des JO de Tokyo-2020 et à l'élection de nouveaux membres dont le président de la Fédération internationale d'athlétisme, le Britannique Sebastian Coe.