Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur A�n-Sefra, dimanche en fin d�apr�s-midi � la rupture du je�ne, ont caus� des d�g�ts mat�riels importants dans les quartiers populaires de la ville d�A�n-Sefra comme Ha� Belagra�, Ha� Boumrifeg, Menkoubine, Bendjedid, o� une centaine d�habitations �tait touch�e par ces intemp�ries. Plusieurs habitants �taient contraints de quitter les lieux laissant place aux furies des eaux. Les rues et ruelles �taient compl�tement paralys�es dont certaines endommag�es, ferm�es � la circulation. Les services de la Protection civile ont proc�d� � plusieurs interventions pour �vacuer les eaux des habitations, et les services de l�APC et de l�ONA, ont toutefois pu faire ce qu�ils ont pu avec des moyens limit�s et venir en aide � toutes les familles. La ville d�A�n-Sefra reste n�anmoins menac�e par les inondations, depuis la crue du 22/10/1904 qui a caus� la mort d�Isabelle Eberhardt, et surtout celles du 22 octobre 2000 o� une famille de 5 personnes a trouv� la mort, sans omettre aussi celles de septembre 2009 (fin Ramadan), et octobre 2009 o� des milliers de passagers sont rest�s bloqu�s dans cette ville. Si ces pluies ont rendu la joie aux �leveurs, il reste au consommateur d�en payer la facture, et au pauvre citoyen de payer la facture de d�pendre des al�as des services techniques. Des travaux au ralenti, pose de bitumage �lev�, non respect des conduites des eaux pluviales et des eaux us�es pour ne citer que �eux-l�. Et comme l�a interpr�t� un citoyen : �� et si cela �tait un tsunami, Katrina, ou Hugo, longtemps, qu�on ne serait plus de ce monde� c�est notre ville martyre�. A chaque intemp�rie, la population de A�n-Sefra passe des nuits blanches ; les oueds Labrij et Mouileh une fois en furie c�est la catastrophe. Apr�s le vent de sable, c�est au tour d�un nouveau feuilleton qui est � son 3e �pisode, �chaque apr�s-midi, l�orage �clate sur A�n-Sefra�.