La situation de l'hôpital des 240 lits de Kharouba, dont les travaux ont été lancés il y a 13 années, était parmi les points forts de la visite de travail effectuée ce mardi par les ministres de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En cette circonstance, Abderrahmane Benbouzid a déclaré que cette infrastructure sanitaire sera bel et bien classée en centre hospitalo-universitaire. Cette bonne nouvelle a permis de prendre des décisions pour l'intérêt de toute la région de Mostaganem, notamment les étudiants de la faculté de médecine qui effectuent actuellement des stages pratiques dans des hôpitaux des villes d'Oran et de Sidi-Bel-Abbès. Lors de sa visite dans les différents services spécialisés, le ministre émerveillé par des d'équipements de dernière génération, a sommé les entreprises de réalisation de respecter les dernières retouches des travaux, et, ensuite, au wali de décider d'une date pour son inauguration, et ce, dans un proche avenir. Cette entité de 240 lits a coûté 3 milliards DA, s'ajoutant à l'enveloppe d'équipements en matériel médical de 1,25 milliard DA. Le projet a atteint un taux d'avancement évalué à 98%, selon les explications fournies par le chargé de suivi des travaux. Le CHU regroupe plusieurs activités des plus modernes, dont le service de chirurgie qui sera composé de 6 blocs opératoires, un bunker pour un éventuel projet de radiothérapie, la néphrologie, un service d'imagerie médicale celui de médecine légale, un pavillon des urgences médicochirurgicales et, enfin, des services pour toutes les spécialités de soin. Il sera même doté d'une piste d'atterrissage d'hélicoptères (secours) utilisée en cas d'urgences absolues. Il couvrira les besoins médicaux de plus de 800 000 âmes en soins spécialisés et des patients des wilayas limitrophes, comme Mascara et Relizane. Il est considéré comme le plus grand hôpital de la région. Le ministre a effectué une halte au nouveau laboratoire de dépistage du coronavirus qui est conforme aux normes internationales et agréé par l'Institut Pasteur d'Alger. Il est doté d'un appareil d'analyses PCR et peut atteindre jusqu'à 96 tests par jour. Il est entretenu et suivi par des spécialistes en biologie moléculaire et microbiologie de l'université ainsi qu'un personnel médical et paramédical. La structure a été installée au pôle universitaire, ex-ITA, et va permettre une rapidité dans les résultats quand on sait que les tests se faisaient auparavant à Oran. La délégation ministérielle s'est rendue aussi à la faculté de médecine et au centre de simulation médicale. A. Bensadok