«Le programme du Théâtre national algérien est un des plus étoffés et s'étale du 26 septembre au 7 octobre. Il comporte un symposium d'une journée portant sur les «Réalisations dans le théâtre algérien», une exposition de scénographies au palais de la culture Moufdi-Zakaria d'Alger (en collaboration avec les théâtres régionaux), un hommage à l'écrivain Merzak Bagtache à la villa Dar Abdeltif, ainsi qu'une série de conférences. Jusqu'à l'année 2019, il n'y avait pas de rentrée littéraire ou culturelle en Algérie, bien que le Salon international du livre d'Alger (Sila), qui se tient de la fin du mois d'octobre au début du mois de novembre, était considéré, de manière non officielle, comme une «rentrée littéraire». Cette année 2020, année du Covid- 19, ce fléau des temps modernes, il y a eu, paradoxalement, le lancement de la manifestation «La rentrée culturelle» réunissant le théâtre, les arts plastiques, la musique, la danse et le conte, en plus de rencontres littéraires. Lancée officiellement à Alger par la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, à partir du palais de la culture Moufdi-Zakaria, cette manifestation, venant après des mois de confinement et de total arrêt des activités culturelles et artistiques se tient sous le thème «Notre culture est dans notre diversité et notre unité». Dans ce cadre et jusqu'au 16 octobre 2020, la galerie d'arts Baya du Palais de la culture d'Alger abrite une exposition collective d'arts plastiques sous le slogan de «Souffle d'Art» (un vivifiant souffle et bol d'air frais). D'autres expositions d'arts plastiques s'ouvrent un peu partout à Alger et à travers le pays. La galerie d'art Lazhar-Hakar de la maison de la culture Ali-Souaï de Khenchela a abrité une importante exposition internationale d'arts plastiques, placée sous le thèmes «L'art, un langage de communication des peuples» et rassemblant 122 œuvres de peintres algériens et de 23 autres pays, notamment du Maroc, de Tunisie, d'Allemagne, de France, de Belgique, de Palestine, de Jordanie, du Liban, d'Egypte, d'Arabie Saoudite, d'Australie, d'Iran, d'Italie, d'Espagne et de Syrie. Dans le cadre de cette «Rentrée culturelle 2020-2021 – édition Mohammed Dib», le programme du Théâtre national algérien (TNA) est des plus étoffés et s'étale du 26 septembre au 7 octobre. Il comporte un symposium d'une journée portant sur les «Réalisations dans le théâtre algérien», une exposition de scénographies au palais de la culture Moufdi-Zakaria d'Alger (en collaboration avec les théâtres régionaux), un hommage à l'écrivain Merzak Bagtache à la villa Dar Abdeltif, ainsi qu'une série de conférences. Dans la ville de Tlemcen, plusieurs activités, notamment des expositions variées, sont programmées au palais de la culture Abdelkrim-Dali, à la maison de la culture Abdelkader-Alloula ainsi qu'au Centre des expositions et des arts. La maison de la culture Ahmed-Aroua de Koléa dans la wilaya de Tipasa abrite une série d'activités dont une conférence de Makhlouf Boukrouh sur la situation du théâtre dans la wilaya de Tipasa, qui était programmée pour la journée d'hier samedi. L'activité culturelle un peu partout en Algérie renaît pratiquement de ses cendres. Mais la 25e édition du Salon international du livre d'Alger, une manifestation qui attire habituellement des centaines de milliers de personnes, risque de ne pas se dérouler cette année. On parle d'une édition «symbolique» avec la participation des éditeurs algériens uniquement. Kader B