« L'uniformisation des méthodes de suivi du travail parlementaire » a été retenue, comme thème principal de la journée de formation au profit des cadres ministériels chargés du dossier des relations avec le Parlement. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Deux séances portant sur les mécanismes du contrôle parlementaire et de l'initiative législative au niveau des deux Chambres du Parlement ont été programmées sous la direction de Madame la Ministre des Relations avec le Parlement Basma Azouar, avec la participation des cadres des ministères, experts et représentants des groupes parlementaires des deux Chambres. La séance de travail s'est fixé pour objectif l'accompagnement des différents départements ministériels et leur relation avec le Parlement. Selon les informations recueillies, la journée de travail entre dans un cadre « relationnel pratique » qui vise à moderniser les compétences et à améliorer les connaissances des participants dans ce domaine. La ministre dira à ce sujet que la journée de formation est destinée aux cadres concernés par le suivi des dossiers sur la relation des départements ministériels avec le Parlement. Il s'agit, en fait, d'une formation spécifique au profit des cadres de différents ministères et des parlementaires « conformément à la stratégie ministérielle des relations avec le Parlement » sous ses « aspects pratiques », rappelle-t-on. Basma Azouar explique que l'organisation de ce type d'atelier de travail permet « d'apporter des réponses aux contraintes pratiques » que pose la mission de suivi parlementaire dans ses aspects législatifs et des mécanismes de contrôle parlementaire dans le cadre de la stratégie gouvernementale. Ajoutant que ceci s'inscrit dans « la pratique démocratique de respect des principes de la Constitution », notamment dans son chapitre « de séparation des pouvoirs » autour des programmes de travail dans le domaine du traitement des dossiers liés aux activités parlementaires. Sur un autre chapitre, l'on a rappelé que la journée de formation vise la promotion de la pratique démocratique en Algérie dans le cadre du respect des principes de la Constitution. Et de ce fait, la ministre des Relations avec le Parlement insiste sur l'unification des programmes de travail dans le traitement des dossiers inhérents à l'activité parlementaire. Lors de la séance de travail, les participants ont insisté sur le chapitre des procédures de réponse aux questions orales et écrites. Pour cela, un ensemble de critères ont été définis par le ministère, dont la rédaction de la question en langue arabe, qui ne doit traiter que d'un seul point, que la question ne doit pas s'opposer aux dispositions de la Constitution, et qu'elle ne soit pas liée à une affaire individuelle ou personnelle, et loin de toucher à l'image de l'Algérie, de la Révolution nationale et à ses symboles. La ministre a insisté sur les mécanismes de coordination à mettre en place entre les cadres concernés, ainsi que sur le principe des échanges. Ceci permet de rehausser la relation entre le gouvernement et le Parlement dans le cadre du respect des dispositions et des lois de la Constitution, a fait savoir Madame la Ministre. « L'arsenal juridique contenu dans la nouvelle Constitution verra une révision profonde et qualitative », explique-t-elle. Ceci s'inscrit dans les engagements du président de la République pour la construction d'une Algérie nouvelle, qui répond aux aspirations politiques et sociales revendiquées par le Hirak, poursuit Basma Azouar. Elle rappelle, enfin, que cette initiative préserve l'Algérie de toute forme de gouvernance individuelle qui a généré des dépassements vécus par le passé. Comme elle garantit, d'une part, la séparation des pouvoirs et, en même temps, un climat favorable à toutes les institutions pour la pratique de leurs missions. A. B.