Le Paris SG «a commencé à parler» de prolongation de contrat avec ses stars d'attaque Neymar, Kylian Mbappé et Angel Di Maria, a déclaré hier le directeur sportif Leonardo sur la chaîne du club. Interrogé par des supporters parisiens en direct sur Twitter, le dirigeant brésilien a évoqué les discussions autour de Di Maria et Juan Bernat, en fin de contrat en 2021, et autour de Neymar et Mbappé, dont le bail court jusqu'en 2022. «Toutes les prolongations qu'on envisage, on a commencé à en parler. Je pense qu'on va intensifier dans les semaines qui viennent», a affirmé Leonardo, sans cacher que les «pertes financières» liées à la pandémie de Covid-19 devaient être prises en compte : «On ne peut pas dribbler cette situation». «On commence à parler», a-t-il insisté à propos de Neymar. Mais «aujourd'hui les gens ne peuvent même pas se déplacer», c'est une «question de timing». Le directeur sportif s'est aussi exprimé sur les tensions apparues publiquement avec l'entraîneur Thomas Tuchel au sujet du dernier mercato parisien. «Ce sont des choses qui arrivent, on a parlé, maintenant la situation est claire pour tout le monde», a-t-il dit. «Ce n'est pas le moment de faire des bilans, l'avion a décollé, on va voir comment ça va se passer.» Leonardo a par ailleurs assumé le caractère tardif du mercato d'été, une stratégie réfléchie au regard du contexte sanitaire. Le PSG n'est «pas là pour pleurer», mais «cette année on ne savait même pas comment faire le mercato», a-t-il dit. «On a perdu entre 15 et 20% (de revenus) l'année passée, là ce sera même plus», a-t-il fait valoir. «Mais le Paris Saint-Germain a la capacité et les moyens de bien surpasser la crise.» Nettement en tête du Championnat de France, les vice-champions d'Europe en titre connaissent un début de saison plus laborieux en Ligue des champions, avec deux défaites 2-1 contre Manchester United puis Leipzig en trois matches de phase de groupes, ce qui a fragilisé Tuchel. « La vérité, les faits, c'est qu'en interne on n'a jamais pensé à changer Tuchel (...) On n'a jamais appelé personne », a assuré Leonardo. «C'est le moment pour tous de se concentrer sur les objectifs, et ne de pas perdre d'énergie», a-t-il insisté. «On a 40 jours très importants pour nous jusqu'à la trêve.»