Le défunt Sean Connery plus fort que l'homme au pistolet d'or ? Le célèbre Walther PP utilisé par l'acteur britannique dans le premier James Bond porté à l'écran va être mis aux enchères début décembre à Los Angeles et pourrait s'arracher jusqu'à 200 000 dollars. Sean Connery, mort le mois dernier à l'âge de 90 ans à son domicile des Bahamas, empoignait le petit pistolet caractéristique dans James Bond contre Dr No en 1962. «La silhouette de 007 tenant cette arme allait devenir l'une des images les plus emblématiques de la saga James Bond, et l'une des références populaires les plus identifiables de tous les temps», estime Martin Nolan, directeur exécutif de la maison de ventes Julien's Auctions qui organise ces enchères. Dans James Bond contre Dr No, l'agent secret britannique reçoit l'ordre d'échanger son vieux Beretta contre le Walther. «Les Américains de la CIA ne jurent que par lui», assure-t-on à Bond. Le pistolet Walther, dans ses différentes versions, reste l'arme de prédilection de 007 quelque 25 films plus tard. Le pistolet, neutralisé, est l'un des deux accessoires utilisés par Sean Connery dans le premier épisode des James Bond. Il appartenait à l'armurier du film jusqu'à sa vente aux enchères en 2006. Le Walther sera l'un des 500 objets symboliques du cinéma hollywoodien mis en vente le 3 décembre par Julien's Auctions à Beverly Hills. Au catalogue figurent aussi le casque de pilote de chasse porté par Tom Cruise dans Top Gun et le blouson de motard en cuir utilisé par Arnold Schwarzenegger dans Terminator 2 : le Jugement dernier, tous deux estimés entre 30 000 et 50 000 dollars. La sortie du prochain James Bond, qui devrait être le dernier avec Daniel Craig dans le rôle de 007, a dû être repoussée en raison de la pandémie de Covid-19. Mourir peut attendre (No time to die en VO) est pour l'instant programmé pour avril 2021. Souvent considéré par les fans de James Bond – et certains de ses successeurs dans le rôle – comme le meilleur 007 à l'écran, Sean Connery a incarné à six reprises ce personnage, sans compter le non-officiel Jamais plus jamais.