Le Conseil constitutionnel a rendu publics, avant-hier jeudi, les résultats définitifs du référendum du 1er novembre portant sur le projet d'amendement constitutionnel. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Une sentence que l'institution que préside Kamel Fenniche a prononcée la veille de l'expiration des délais prévus par la loi portant code électoral dans ses dispositions 17 et 151, soit 10 jours au plus, à compter de la date de réception du dernier procès-verbal (PV) des commissions électorales de wilaya et de la commission électorale chargée du vote des citoyens algériens résidant à l'étranger. Le Conseil constitutionnel avait indiqué, mardi dernier, dans un communiqué, avoir reçu le dernier PV le 3 novembre 2020 à 00h:25mn. Un verdict qui ne fait ressortir que de légers changements apportés aux résultats préliminaires annoncés, le lendemain du référendum, par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections. Ainsi, le taux de participation a été légèrement rehaussé puisqu'il est de 23,84% contre les 23,77% annoncés par Mohamed Charfi. Un chiffre parmi tant d'autres qui aura suscité bien des réactions et des lectures tant il constitue une première dans les annales électorales du pays. Ainsi, après ce verdict final du Conseil constitutionnel qui consacre l'approbation dudit projet de révision constitutionnelle, il ne reste que la promulgation par le président de la République à l'effet de son exécution comme loi fondamentale de la République (article 218 de la Constitution de 2016). Il fera également l'objet d'une harmonisation de la numérotation de ses articles selon la disposition 2017 du même texte. Projet phare du chef de l'Etat, ce projet d'amendement de la Constitution sera suivi d'élections législatives et locales anticipées pour en finir avec ces assemblées héritées de la longue ère de la bande. Des rendez-vous électoraux en perspective desquels il est prévu l'amendement de la loi portant régime électoral et celle régissant les partis. Des élections qui seront, promet la présidence de la République dans son communiqué au lendemain du référendum du 1er novembre, «l'expression des aspirations de ce que souhaite le peuple algérien pour son avenir», et ce, dans la continuité de l'élection présidentielle du 12 décembre écoulé». M. K.