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La «cicatrisation» prendra du temps
ESPACES FORESTIERS INCENDIES
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 11 - 2020

Même si le reboisement reste la seule solution pour la reconstitution des forêts parties en fumée lors des incendies du week-end dernier à travers plusieurs wilayas, cette opération ne peut se faire dans l'immédiat. Selon le directeur général des forêts, la cicatrisation des espaces incendiés nécessite pas moins de trois années.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Intervenant jeudi dernier, sur les ondes de la Radio Chaîne 3, Ali Mahmoudi déplore que la calamité des incendies de forêt continue à sévir même en plein automne. «En théorie, nous devions arrêter la campagne nationale de prévention et de lutte contre les feux de forêt le 31 octobre dernier. Mais le scénario de l'année 2012 s'est répété et nous avons perdu, les 6 et 7 novembre derniers, une grande superficie de forêts dans les wilayas de l'ouest du pays», souligne-t-il.
Le directeur général des forêts affirme que le reboisement reste ainsi la seule alternative pour la reconstitution de ces espaces perdus. Seulement, précise-t-il, le reboisement des espaces ravagés par les flammes ne peut se faire avant trois années. «Nous n'intervenons pas sur des espaces incendiés durant l'année. Nous sommes obligés d'attendre et d'observer pendant trois ans parce que beaucoup d'espaces se reconstituent d'eux-mêmes», a-t-il expliqué. Il souligne, à cet effet, le rôle important que joue l'Agence spatiale algérienne pour l'évaluation des superficies incendiées durant la saison, et l'estimation du taux de reverdissement de ces espaces et de leur cicatrisation après les premières pluies d'automne. L'invité de la radio cite l'exemple du pin d'Alep, l'espèce la plus rustique et la plus rapide en matière d'accroissement. «Il faut au moins une cinquantaine d'années pour avoir une forêt avec des arbres de pin d'Alep de cinq ou six mètres permettant de profiter de l'ombre», dit-il. Une cadence d'accroissement qui est tout à fait différente dans les Aurès, sur les hauteurs de Djurdjura et dans l'Atlas blidéen. Constituées essentiellement de cèdre, «ces forêts ont besoin d'un peu plus de temps». Le directeur général des forêts rappelle, par ailleurs, que le patrimoine forestier qui est de l'ordre de 4,1 millions d'hectares ne représente que 2% de la superficie du territoire national. Selon lui, de grands efforts ont été consentis par l'Etat pour la reconstitution des espaces qui ont été exploités et incendiés durant la colonisation estimés à 1,5 million d'hectares. «À l'indépendance, l'Algérie ne comptait que 3,5 millions d'hectares», précise-t-il. Et d'énumérer les différents programmes mis en place par notre pays à commencer par les chantiers populaires de reboisement (CPR) lancés en 1963. «Les CPR ont connu une participation massive des populations. Aujourd'hui, nous avons des forêts dignes de ce nom qui sont le fruit de ces CPR», dit-il. Vient ensuite la période des grands travaux dans les années 1970, menés par les sociétés agroforestières de l'époque et les Offices nationaux de travaux forestiers. «Ils ont créé dans les grands massifs leurs propres pépinières dédiées exclusivement aux besoins du chantier. Aujourd'hui, nous avons un certain nombre de massifs qui sont le fruit de ces efforts», ajoute-t-il. Le Plan national de reboisement (PNR), lui, a été lancé en 2000. Ce grand programme avait pour objectif la plantation de 1,245 million d'hectares avec une moyenne de 60 000 hectares par an. Vingt ans plus tard, 825 000 hectares ont été plantés, soit l'équivalent de 660 millions de plants. «Depuis 1962, l'administration des forêts a planté près de un milliard de plants», conclut-il.
Ry. N.


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