Alors que le démarrage de l'année universitaire en présentiel a été fixé au 15 décembre 2020, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a informé que les cours à distance débuteront le 1er décembre. Cette période de 15 jours est considérée comme phase d'apprentissage et de prise de contact. Selon les derniers arrêtés transmis par le secrétariat général du ministère aux différents présidents des conférences régionales des universités ainsi qu'aux chefs d'établissements universitaires, il est attendu une mobilisation générale et une adaptation de manière flexible à toutes les situations. Pour cela, trois scénarios sont proposés pour une rentrée universitaire réussie. Ils sont basés sur un enseignement en présentiel par vague et un enseignement à distance en continu et chacun a été présenté avec ses avantages et ses inconvénients. Le premier scénario prévoit un enseignement en présentiel durant les matinées pour des groupes d'étudiants alors que l'après-midi, l'enseignement sera dispensé à distance. Du 15 au 29 décembre 2020 et du 2 janvier au 11 mars 2021, l'on note une reprise des activités pédagogiques en présentiel pour les unités fondamentales et de méthodologie, par vagues successives de 2 jours par semaine. Les avantages de cette formule sont des étudiants en nombre réduit. Des étudiants dans les campus, une activité pédagogique permanente dans le respect des normes sanitaires, une interactivité enseignants-étudiants et de meilleures conditions pour une qualité de formation. Par contre, les inconvénients de cette première proposition sont relatifs à la présence de tous les étudiants résidents dans les cités universitaires et donc des risques sanitaires, ainsi que des capacités d'accueil limitées dans les résidences universitaires de certaines villes. Le deuxième scénario prévoit deux semaines de formation à distance pour tous et 12 semaines par 3 vagues pour une formation en présentiel, ceci en ce qui concerne le premier semestre. Les avantages du scénario 2 résident dans une présence maximale de 1/3 des étudiants aux campus et aux résidences universitaires, pas de pression sur les cités universitaires et une mise en œuvre aisée du protocole sanitaire. Par contre, les inconvénients font état d'une baisse de l'interactivité enseignants-étudiants, sans oublier que ce scénario est inadapté aux études en sciences médicales qui exigent des stages cliniques et donc une présence continue. Parmi les soucis également, une grande activité dans le transport en inter-wilayas des étudiants, et donc une difficulté d'assurer les 4 rotations pour le transport inter-wilayas des étudiants résidents dans ce cadre. Enfin, le troisième scénario serait une combinaison des deux baisses de l'interactivité enseignants-étudiants mais il faudrait prévoir également une proposition spécifique aux étudiants des 1res années. Ilhem Tir