Le ministre de la Santé assure que son département veille à mettre à la disposition des Algériens, le vaccin contre la Covid-19, qui leur procurera la meilleure protection possible. Selon lui, le choix du vaccin sera basé sur certaines garanties notamment l'efficacité de ce produit dans le pays producteur. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - À l'instar de nombreux pays, l'Algérie s'est engagée, elle aussi, dans la course pour l'acquisition du vaccin anti-Covid-19. Une mission entretenue par le ministère de la Santé qui a pris toutes les mesures nécessaires. C'est ce qu'a affirmé le ministre du secteur, le Pr Abderrahmane Benbouzid, jeudi dernier, en marge de la rencontre organisée à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, à Alger. Selon lui, des contacts ont été établis avec les ambassades et les laboratoires qui ont annoncé l'arrivée prochaine d'un vaccin contre le nouveau coronavirus. «Nous avons reçu la semaine dernière, des ambassadeurs des pays qui produisent les vaccins et nous allons avoir des contacts en visioconférences avec les laboratoires concernés», dit-il. Il rappelle, à cet effet, qu'une quarantaine de vaccins sont aujourd'hui en développement, mais seule une dizaine d'entre eux ont bien avancé. «À ce jour, aucun de ces vaccins n'est préqualifié, ni définitivement admis, ni bénéficié d'une autorisation de mise sur le marché (AMM), ni utilisé comme vaccin. Les essais cliniques se poursuivent et le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus se réunit régulièrement et prend note de l'évolution des recherches de tous les vaccins», note-t-il. Se voulant plus rassurant, le ministre de la Santé affirme que son département veille sérieusement à acquérir le vaccin anti-Covid-19. «C'est notre mission d'assurer à tous les Algériens, en temps voulu, le vaccin qui leur assure la meilleure protection possible», dit-il encore. Confié au Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie du coronavirus, le choix du vaccin sera basé sur des garanties. «Ce vaccin doit obéir aux normes internationales, doit être accrédité et validé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et doit être déjà utilisé dans le pays d'où il provient», détaille-t-il. D'ailleurs, poursuit-il, l'Algérie s'est dotée d'une certaine sécurité en adhérant à un mécanisme qui réunit 170 pays ayant accepté le même mode d'expertise, d'achat, et de suivi du vaccin. «Si demain, il y a un vaccin, nous avons l'assurance à l'instar des pays adhérents d'être protégés pour un meilleur vaccin», explique-t-il. Benbouzid souligne, par ailleurs, que le prix du vaccin ne pose aucun problème. «Il n'y a pas de limite de budget. La santé de nos concitoyens prime», lance-t-il fermement. Ry. N.