Le résultat nul qui a sanctionné la première sortie des Canaris à Tizi-Ouzou face au Ahly de Bordj-Bou-Arréridj a fini par persuader le président Chérif Mellal de prendre la décision qui s'impose. Celle de virer un entraîneur, Yamen Zelfani, que la DTN/FAF ne veut pas qualifier depuis qu'il a mis les pieds en Algérie. Hier, la direction du club kabyle a informé le technicien tunisien qu'il n'est plus le coach de l'équipe première de la JSK. Lui et ses assistants tunisiens devraient être remplacés par le directeur technique des jeunes catégories Mohamed Yousni. L'intérim se poursuivra jusqu'à ce que les dirigeants du club trouvent un nouvel entraîneur pour l'équipe. Celui-ci devrait être un coach qui a déjà dirigé la JSK du temps de feu Moh-Chérif Hannachi. Le limogeage de Yamen Zelfani intervient alors que des «dissidences» ont vu le jour au sein même du staff dirigeant du club du Djurdjura. Le directeur sportif de la JSK, Kamel Abdeslam, ayant fini par jeter l'éponge juste à la fin du match. Zelfani est le second entraîneur d'un club de la Ligue 1 à se faire virer d'entrée. Le Français François Ciccolini a été remercié par l'USM Alger juste à la fin du match de la Supercoupe face au CR Belouizdad. Pour les deux coachs, la fin de mission n'a rien à voir avec le résultat de l'équipe, le Corse a été limogé suite à «un grave manquement au protocole» alors que le Tunisien l'était pour un souci administratif qui dure depuis fin janvier 2020. Abdeslam n'est plus directeur sportif La polémique suscitée par la situation de l'entraîneur tunisien, Yamen Zelfani, qui a irrité au plus haut chef le directeur sportif Kamel Abdeslam, a fini par avoir raison de ce dernier. L'ancien ailier de l'équipe kabyle, qui avait accepté d'aider la direction de Chérif Mellal «pendant une saison et sans toucher la moindre indemnité», a décidé de quitter ses fonctions. Abdeslam dont le président Mellal ne voulait pas suivre la démarche, celle d'en finir avec le coach tunisien qui ne peut diriger l'équipe depuis le banc de touche dès lors que la DTN/FAF refuse de lui accorder la licence d'entraîneur faute d'un diplôme reconnu ou équivalent à ceux délivrés par la CAF, a annoncé sa démission aussitôt le match contre le CABBA terminé (0-0). Il faut juste souligner que Kamel Abdeslam n'est pas le seul à demander la résiliation du contrat de l'ancien driver d'El-Merreikh du Soudan. Son ex-camarade de la «Jumbo Jet», Miloud Iboud, porte-parole de la JSK, a émis le même vœu sans que Mellal l'assume estimant qu'une telle séparation sera difficile à supporter financièrement. M. B.