Ce «Badissien-Novembriste» est tombé comme un cheveu sur la soupe du Hirak. Pourquoi Ben Badis alors que, malgré le rôle émancipateur joué par ce musulman tolérant et progressiste, ses condisciples ne furent pas à la hauteur du 1er Novembre ? Et Novembre ? Ne fut-il pas un moment de rupture avec les luttes politiciennes des milieux conservateurs, un acte révolutionnaire pour le progrès, la justice sociale, la démocratie et l'anti-impérialisme ? N'est-il pas contradictoire que les conservateurs et les fondamentalistes se revendiquent subitement de Ben Badis et Novembre alors que l'un et l'autre sont aux antipodes de leur idéologie rétrograde ? M. F.