Le cafouillage n'en finit pas de régner en maître dans la gestion du match «retour» MCA-Buffles FC de Borgou (Bénin) que la CAF a décidé de reprogrammer après que les Béninois eurent réussi à annuler le «forfait» validé par les officiels du rendez-vous du 4 décembre dernier au stade du 5-Juillet d'Alger. L'instance de Constant Omari, «convaincue» de la justesse de la cause des Béninois a «sommé» le club algérien de reprendre tout à zéro. A savoir, un plan de vol pour le transfert Cotonou-Alger des Buffles du Bénin ou un déménagement du match vers un autre pays (Maroc ou Tunisie). Les dirigeants du MCA ont vite «négocié» la première solution, en réalisant la prouesse d'obtenir toutes les autorisations pour que l'équipe béninoise se présente à Alger afin de disputer le match «à rejouer» (à jouer, en fait) entre le 17 et le 21 décembre, dates fixées par le Comité d'organisation des compétitions interclubs de la CAF. Le circuit Cotonou-Casablanca- Alger a été déblayé grâce à la diligence de la RAM et des autorités marocaines. Puis, le feu vert des autorités algériennes décroché par le staff dirigeant du MCA, c'est à nouveau l'attente. Un suspense qui dure même et qui met le MCA, et le CSC son adversaire en Ligue 1, ainsi que la LFP dans l'embarras. Les Béninois informés que le match se tiendra samedi soir (20h45) à Alger n'ont donné aucune suite. La CAF a confirmé le plan de vol, la date et le lieu du match en désignant, de surcroît, un nouveau quatuor arbitral d'Egypte. Mais, point de Buffles à Alger. Seront-ils en Algérie à temps, c'est-à-dire demain (ils doivent se conformer au protocole qui veut qu'une équipe doit effectuer les tests obligatoires de la PCR à la veille d'une compétition), ou vont-ils chercher un nouveau subterfuge pour reprogrammer le match ? Ailleurs si possible à en croire la demande de délocaliser le match, formulée auprès de la direction d'Almas. C'est une autre preuve que les Béninois, accrochés chez eux et qui traversent une crise financière, ne viendront pas... M. B.