Le couscous a été classé en tant que dossier multinational au nom de l'Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie et du Maroc. Concernant l'Algérie, son dossier de classement a été élaboré par l'universitaire Ouiza Galleze du Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques. Ce nouveau classement porte à sept le nombre de biens culturels algériens inscrits à la liste représentative du patrimoine de l'Humanité de l'Unesco. Le couscous plat-roi, voire «sacré» des Algériens fait désormais partie du patrimoine de l'Humanité. En effet, le couscous et les savoirs, savoir-faire et pratiques liés à sa production, a été inscrit à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité par l'Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), a annoncé mercredi la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda. Le couscous a été classé en tant que dossier multinational au nom de l'Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie et du Maroc. Concernant l'Algérie, son dossier de classement a été élaboré par l'universitaire Ouiza Galleze du Centre de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah) d'Alger. L'Institut tunisien du patrimoine, la Direction marocaine du patrimoine culturel et des experts mauritaniens ont également pris part au montage du dossier. Le dossier a été présenté lors de la 15e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel ouverte lundi dernier qui se poursuit virtuellement jusqu'à aujourd'hui (19 décembre 2020). Ce nouveau classement porte à sept le nombre de biens culturels algériens inscrits à la liste représentative du patrimoine de l'Humanité de l'Unesco. Les autres biens culturels inscrits à la liste sont l'Ahellil du Gourara (2008), la Chedda costume nuptial de Tlemcen (2012), l'Imzad (2013) dossier présenté par l'Algérie incluant le Mali et le Niger, le pèlerinage du Rakb de Ouled Sidi Cheikh (2013), la fête de la S'beiba (2014), un événement annuel célébré à Djanet (Sud-Est algérien) ainsi que le «Sbuâ du mawlid ennabaoui» (2015). La 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se déroule en ligne à cause de la pandémie de la Covid-19, devra examiner durant six jours 42 candidatures à la liste représentative en plus de quatre autres relatives au patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente. Le dossier de classement de la musique raï initialement proposé lui aussi à cette 15e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel avait été retiré quelques jours avant l'ouverture de cette session, à la demande du ministère de la Culture et des Arts afin de pouvoir «renforcer et enrichir ce dossier et le soumettre à la prochaine session», selon un communiqué du ministère. Par ailleurs, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a révélé jeudi à Alger, le lancement de l'opération de classement du Parc culturel de l'Ahaggar de Tamanrasset dans le patrimoine universel matériel, et ce, à la faveur de l'installation d'un groupe de travail chargé de la préparation de ce dossier. Kader B.