Le ministre de l'Energie a expliqué que les coupures d'électricité enregistrées à travers nombre de régions du pays sont dues au manque d'entretien des réseaux de transport de l'énergie électrique et des équipements, faisant part du gel de projets portant énergies renouvelables depuis 2016. Abdelmadjid Attar, qui s'exprimait, jeudi dernier, au Conseil de la Nation, en marge d'une plénière dédiée à des questions orales de sénateurs, a affirmé que Sonelgaz s'est engagée, pour ce faire, dans de nombreux chantiers d'entretien, dans le cadre d'une levée graduelle du gel ayant touché des projets, et ce, depuis la fin de l'année écoulée. Le ministre de l'Energie a, par ailleurs, indiqué que 30% des zones d'ombre ont été raccordées au réseau électrique national. Un raccordement à l'électricité et au gaz qui constitue la priorité des pouvoirs publics pour ces zones d'ombre, dont le nombre dépasse les 15 000 à l'échelle nationale. Attar a, aussi, tenu à écarter toute augmentation des prix de l'électricité ou du gaz naturel pour les citoyens à consommation modeste, notamment ceux résidant au niveau des immeubles, «ce qui constitue la majorité des consommateurs», selon le ministre qui, cependant, n'exclut pas une hausse de ces tarifs pour les tranches importantes de consommation de l'électricité et du gaz. «Une réflexion est en cours au niveau des hautes autorités de l'Etat sur une possibilité d'augmenter ces prix», ce qui, expliquera-t-il, «pourrait soutenir les investissements futurs de l'entreprise Sonelgaz et, d'autre part, encourager ces consommateurs à diminuer leur consommation énergétique et ainsi permettre au pays de s'orienter graduellement vers la transition énergétique, au cours des dix prochaines années, tout en épargnant du gaz naturel au profit des générations futures». M. K.