Nous n'avons pas encore vu un film, téléfilm ou série dont l'histoire se passe dans un «univers covidien», avec gens masqués, distanciation sociale, rues désertes et couvre-feu. Le père Noël ne pleure jamais d'Ira de Puiff et Ramiro L. Valderrama nous ramène un petit peu en arrière, vers un passé loin d'être plus que parfait. Nous sommes le 24 décembre 2020 en France. Déguisé en père Noël, Alex quitte un Paris rendu méconnaissable par les mesures sanitaires. Il se rend chez ses parents, en Province, pour passer un Noël en famille bien mérité. Débarquant en surprise totale, il met en ébullition un dîner méticuleusement préparé. C'est le choc entre deux univers. Le sien, un brin désabusé et profondément affecté par la crise sanitaire. Celui de sa famille, bien rangé, semble épouser la «nouvelle normalité». L'histoire a été inspirée par les derniers événements liés au Covid-19. «C'est une comédie grinçante sur fond de pandémie et de mesures sanitaires controversées. Les personnages se cherchent et se font face dans un joyeux méli-mélo, au langage parfois cru mais direct, qui ne fait qu'accentuer l'ambiance kafkaïenne de l'époque que nous vivons actuellement», est-il écrit dans la présentation de l'ouvrage. Le père Noël ne pleure jamais est certainement le premier roman sur «l'univers covidien». Il mérite une adaptation à l'écran. K. B . [email protected]