Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a rappelé hier à partir d'Oran, lors d'un discours adressé à la famille universitaire, que tous les efforts consentis par son secteur tendent à réunir toutes les conditions permettant d'écarter toutes les entraves qui freinent les initiatives. Il étaye ses propos en rappelant à l'assistance que « pour preuve que nous croyons en la capacité créative de nos chercheurs et de nos étudiants, ce que nous avons constaté comme concurrence dans la créativité en fabriquant des appareils respiratoires et des tests de dépistage du virus, la réalisation de gel hydroalcoolique (...) Ce qui nous motive aujourd'hui à les encourager et à les soutenir. ». Inaugurant plusieurs structures du secteur, le ministre s'est félicité de l'acquisition, entre autres, de la bibliothèque universitaire centrale, mais aussi d'une annexe du Centre de recherches en sociologie et en anthropologie sociale et culturelle. Une valeur ajoutée dit-il à ce prestigieux centre, qui enrichira sa production en connaissances au niveau théorique et pratique sur le terrain. Parmi les défis que s'est tracés le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il est prévu le lancement de l'application du programme national de la recherche à partir de cette année 2021. Ceci, en s'alignant sur les axes qui constituent une priorité dans le plan de travail du gouvernement, précise le ministre. « Il s'agit de la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la santé du citoyen. Ceci se fera à travers l'appel à participation dans ce programme, auquel prendront part des chercheurs issus des universités et des chercheurs relevant d'autres secteurs. Ces travaux seront évalués et valorisés ». À la tête des priorités que s'est fixées son département ministériel, Abdelbaki Benziane évoque la révision des lois qui régissent le fonctionnement du secteur, du point de vue de l'enseignement et de la recherche. «Ce que nous avons d'ailleurs entamé et ce, en présentant un ensemble de décrets au gouvernement afin de les étudier et de les valider». Ou encore, ajoute le ministre : «Ce que nous avons présenté à la famille universitaire, telle que la loi d'orientation de l'enseignement supérieur, que l'on s'attèle à discuter, à enrichir et présenter des propositions». Les étudiants ne peuvent apprendre sereinement si le contexte n'est pas propice. D'où la nécessité , dira le ministre, «de leur assurer un cadre de vie à la hauteur et des conditions qui sont à la hauteur des ambitions de nos étudiants, afin de bénéficier de services de qualité, à travers un hébergement, une restauration et un transport plus que corrects. » Dans ce contexte, le ministre a annoncé qu'il dépêchera une commission d'enquête qui se penchera sur l'état des cités universitaires pour trouver des solutions. Amel Bentolba