Une action de protestation initiée par une douzaine de transporteurs sanitaires de la wilaya d'Oran s'est tenue hier matin devant les locaux de la direction générale de la CNAS. Les représentants des transporteurs sanitaires, qui affirment être au nombre de 12 à Oran, expliquent qu'ils sont conventionnés avec la Cnas pour assurer le transport des malades hémodialysés, ou ceux qui font de la chimiothérapie et de la radiothérapie. «Alors que l'on a des conventions, ici à Oran, on nous oblige à faire le transport simultané de malades, et donc avec le paiement à 100% pour un malade et 50% pour le deuxième, alors que ce n'est pas obligatoire en principe», affirme le délégué des protestataires. Ce dernier ajoutera que dans d'autres wilayas, il n'y a pas cette obligation du transport simultané. Malgré cette situation, les transporteurs sanitaires ont expliqué qu'ils avaient continué à assurer le déplacement des malades : «Dans un esprit de coopération, on a assuré le transport, alors que l'on est en première ligne avec la Covid-19 et maintenant, on nous a rejeté des factures qui représentent 20% de notre chiffre d'affaires.» D'où la protestation organisée hier matin. Reçus par un responsable de la Cnas, nous dit-on, les transporteurs sanitaires réclament désormais un arbitrage de la direction générale de la Cnas à Alger, au moment où une délégation est attendue à Oran, sans que l'on connaisse l'objet de cette visite. Fayçal M.