La décision du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) d'autoriser la réouverture des salles omnisports et de sport à compter du mercredi 3 février a enflammé la Toile et les réseaux sociaux. Ils sont très nombreux à saluer cette décision qu'ils attendaient depuis des mois, notamment les jeunes sportifs qui n'ont pas d'autres endroits pour s'exercer et pratiquer leurs sports favoris. Une réouverture conditionnée par le respect du protocole sanitaire dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19. «Dans le cadre de la reprise progressive des activités sportives, et après adoption du protocole sanitaire par le Comité scientifique de suivi de l'évaluation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19), en coordination avec le Centre national de la médecine du sport (CNMS), il a été décidé de l'ouverture des salles omnisports et des salles de sport, à partir du mercredi 3 février 2021», a annoncé le MJS qui a chargé les directeurs de la jeunesse et des sports dans les wilayas de veiller au strict respect du protocole sanitaire adopté à cet effet. La Fédération algérienne de handball (FAHB) est la première à réagir en annonçant la reprise de la compétition pour le début avril prochain. Les autres fédérations sportives devraient faire de même pour assurer la reprise des activités sportives, suspendues depuis le mois de mars 2020 à cause de la propagation de la pandémie de coronavirus. Toutefois, certains observateurs s'interrogent sur le protocole à suivre et les règles applicables pour le respect des consignes de sécurité sanitaire. «Ce communiqué concernant l'ouverture des salles de sport, je parle des sports collectifs est un leurre, un abcès de fixation. Comment appliquer le protocole sanitaire adopté par le Conseil scientifique de suivi du Covid-19 et par le CNMS. Il faut le lire, il est drastique. Les clubs sont en faillite, ils n'arrivent même pas à payer les joueurs, comment feront-ils pour payer une PCR à 8 000 DA/test pour chaque athlète (12 joueurs de basket), deux coachs et un accompagnateur et ceci 48 heures avant chaque match, soit 15x8 000=120 000 DA pour chaque match. Rien que pour les tests, sans parler de l'HTR. C'est impossible. A moins que le MJS ne mette la main à la poche», a écrit un ancien cadre et ancien arbitre de basket-ball. A. A.