Comme il fallait s'y attendre, Miloud Hamdi, le nouvel entraîneur du CS Constantine, est arrivé pour prendre les choses en main. Succédant à Abdelkader Amrani, Miloud Hamdi, finaliste de la Ligue des champions d'Afrique avec l'USM Alger (2015) et champion d'Algérie en 2016 toujours avec les Rouge et Noir, revient en Algérie pour un nouveau challenge avec les Sanafir, son 2e club en Algérie. Aussitôt arrivé, l'ancien coach du club Koweïti Al-Salimiya Sporting Club a été présenté aux médias. «Tout d'abord, je remercie le CSC pour l'accueil et merci à Bezzaz de vouloir travailler avec moi main dans la main pour un projet très intéressant. Ensuite, pour sortir de cette passe difficile, parce qu'il ne faut pas mentir aux supporters. Tout passe par le travail. C'est ce que nous allons faire ensemble avec Bezzaz, les joueurs et le staff. Nous allons tous travailler ensemble main dans la main et inch'Allah, on aura des résultats, car tout passe par le travail», a-t-il déclaré avant de s'étaler sur ses objectifs. «Le CSC est une équipe intéressante et elle renferme des joueurs de qualité. Aujourd'hui, il y a eu beaucoup de départs et des arrivées. C'est compliqué pour un club quand on perd 14 joueurs, si mes comptes sont bons, et forcément on enregistre autant d'arrivées. Maintenant, l'objectif n°1, c'est de faire en sorte que les joueurs qui arrivent au club puissent s'intégrer le plus rapidement possible pour participer au projet ambitieux du club. C'est l'une de mes tâches pour laquelle je vais travailler», poursuit-il en précisant que la situation du CSC n'est pas aussi catastrophique. «La situation du club est difficile, mais pas catastrophique. Chaque club connaît une période de faiblesse et des moments de gloire. Ce n'est pas propre au CSC. Il ne faut pas s'alarmer ni s'inquiéter. Il faut patienter surtout, parce qu'il y a des choses à reconstruire et cela prend un peu de temps. Ce n'est pas avec une baguette magique qu'on va rebâtir le CSC. Il faut être patient et croire au travail», en rappelant qu'il est un gagneur. «Je ne suis pas venu au CSC pour perdre ou jouer le maintien, ça ne m'intéresse pas. Plusieurs clubs m'ont sollicité pour maintenir leurs clubs dans le milieu du tableau; des projets qui ne sont pas intéressants et pour lesquels je ne m'étais pas engagé. A l'image de Bezzaz que vous connaissez tous, c'est un compétiteur, un gagneur. Et c'est très intéressant de travailler avec lui. Je ne dis pas ça parce qu'il est là. Je dis les choses ouvertement, c'est un vrai professionnel et on est sur la même longueur d'onde.» Hamdi, qui supervisera le CSC aujourd'hui à l'occasion de la rencontre de la 12e journée face à l'US Biskra, devra entamer sa mission cette semaine. A. A.