Yacine Bezzaz, le nouveau manager général du CS Constantine, a fait face dimanche matin aux supporters qui voulaient pénétrer dans le stade pour s'expliquer avec les joueurs suite à la dernière défaite à domicile. Alors que le staff technique avait programmé une séance d'entraînement, un groupe de supporters a voulu y assister, avant que Yacine Bezzaz ne prenne la parole pour s'expliquer avec les Sanafir. L'enfant de Grarem-Gouga a essayé de calmer les supporters en promettant que la situation du club va s'améliorer au fil des jours. Les quelques supporters ont ainsi interpellé Bezzaz sur le début raté des Sanafir en Championnat, mais surtout sur la dernière défaite à domicile face à l'ES Sétif. Bezzaz, qui a indiqué qu'il est impossible de changer 26 joueurs, a promis que les choses vont s'améliorer. N'ayant plus gagné depuis le 23 décembre, le CSC, qui reste sur une série de quatre matchs sans victoire, soit trois défaites dont deux à domicile, et un nul, occupe la 16e place au classement, avec un match en moins face au CRB. Une situation que les supporters refusent d'accepter. Duel Madoui-Miloud Hamdi Alors qu'il était question de confier la barre technique à Madoui, des informations font état de contacts avec Miloud Hamdi, l'ancien coach de l'USM Alger. Mardi, face à la JS Saoura, le CSC sera sans entraîneur puisque Abdelkader Amrani n'est plus en poste. En attendant l'arrivée d'un nouveau coach, les joueurs poursuivent leur préparation. A. A. Yacine Bezzaz (directeur sportif du CSC) : «La situation est difficile mais gérable» Le nouveau directeur sportif du CS Constantine, Yacine Bezzaz, a regretté, dimanche, la mauvaise passe que traverse son équipe en championnat de Ligue 1, mais s'est dit «confiant» quant aux capacités des joueurs à redresser la barre. «Je suis arrivé au moment où l'équipe traverse une mauvaise passe en championnat, nous avons mal entamé la compétition. Mais je reste confiant quant à la possibilité de redresser la barre, d'autant plus que le parcours est encore long pour nous racheter et progresser dans le classement», a indiqué à l'APS Yacine Bezzaz. Le CSC a complètement raté son départ, avec des statistiques inquiétantes : une victoire, quatre nuls et trois défaites, dont la dernière a été concédée vendredi à domicile face au leader l'ES Sétif (0-1). Le club phare de Cirta qui compte un match en moins à disputer en déplacement face au CR Belouizdad, occupe la 16e place au classement avec 7 points. «Nous allons profiter du mercato d'hiver exceptionnel (25-31 janvier, ndlr) pour nous renforcer, notamment dans le secteur offensif. Nous aurons droit à deux joueurs», a-t-il ajouté. Concernant la barre technique, dont le poste d'entraîneur est vacant après la démission d'Abdelkader Amrani, l'ancien international algérien a indiqué que le nouveau coach sera connu au cours de la semaine. «Nous sommes en train d'étudier quelques CV. Nous allons opter pour celui qui a le bon profil, il sera un technicien algérien. Nous avons écarté l'idée d'engager un étranger, avec cette perte de temps pour son adaptation. L'entraîneur local connaît la mentalité du joueur algérien et sait surtout comment réagir devant de telles situations», a-t-il conclu. Aït Djoudi approché mais... Si le duo Madoui-Miloud Hamdi semble tenir la corde dans le duel pour le poste d'entraîneur du CSC, laissé vacant par Abdelkader Amrani, un autre technicien peut jouer les trouble-fêtes et coiffer les deux hommes précités. Il s'agit de l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi que des «amis en commun» avec Yacine Bezzaz ont mis au parfum de l'intérêt du club de Cirta. Aït Djoudi, de retour au pays après quelques mois passés en France où il était bloqué par les mesures de confinement décidées en Algérie, ne serait pas contre l'idée de driver l'équipe constantinoise, lui qui a refusé les sollicitations des dirigeants du MC Oran par «respect à mon ami Omar Belatoui», a-t-il déclaré dans une conversation téléphonique hier. Sans club depuis qu'il est parti en France rendre visite à des parents, Aït Djoudi, qui a fêté ses 54 ans hier, se dit «prêt» à tout challenge au sein des clubs de la Ligue 1. Après plus de 25 années passées à entraîner des clubs en Algérie, en Tunisie et au Maroc, Aït Djoudi a suffisamment d'expérience et de métier pour prendre en main un ensemble du CSC qui subit une pression négative en ce début de saison à telle enseigne que Abdelkader Amrani a préféré rendre le tablier au bout de 6 rencontres. M. B.