L'idée d'un rendez-vous livresque amazigh à tenir annuellement fait son petit bonhomme de chemin à Ouacifs, localité située à l'extrême sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le projet de l'instauration d'un salon annuel du livre amazigh est sur le point d'aboutir. Jusque-là au stade de vœu caressé par plus d'un, cette idée est plus proche de la matérialisation. De nombreux acteurs associatifs de la région, entre comités de village et associations culturelles et des membres de la scène artistique, littéraire et universitaire de la région ont donné leur accord de principe pour ce projet. Tout ce beau monde devrait se retrouver le 6 mars prochain dans une réunion où l'idée sera examinée sous tous ses aspects : la date et la durée de sa tenue, l'hébergement des invités, l'objet du salon entre expositions et vente de livres et conférences avec des auteurs, l'élection d'un commissaire du salon et son équipe, de même que l'établissement d'une fiche technique pour dépôt de la demande de subvention auprès des institutions. Ces dernières ont d'ores et déjà donné leur accord pour accompagner les organisateurs dans ce projet comme les trois communes de la daïra, l'APW de Tizi-Ouzou, la Direction de la culture de la wilaya, le Haut -Commissariat à l'amazighité,... Des auteurs, artistes et autres hommes de lettres et des arts de la région ont donné leur bénédiction à cette démarche, entre autres les auteurs en tamazight Hacène Hélouane, Ramdane Abdennebi, Tahar Ould-Amar, Djamal Laceb, Seddik Iazzouguene, le comédien et néanmoins médecin Salem Aït-Ali Belkacem, Belkacem Hadjadj, réalisateur/cinéaste, les artistes-chanteurs Slimane Chabi Akli, Amar Khodja et Djamel Kaloun, ainsi que les avocats Hakim Saheb et Leïla Hadj-Arab. Mohammed Kebci